C.J. McCollum : « La NBA n’avait pas à me suspendre »

Suspendu pour l’ouverture de la saison, C.J. McCollum a passé le cap de l’acceptation pour atteindre celui de la frustration. L’arrière des Blazers a en effet été sanctionné d’un match de suspension pour être rentré sur le terrain durant une petite altercation lors de Phoenix – Portland, en présaison.

Le sniper de la franchise de l’Oregon avait d’abord réagi en présentant ses excuses pour son geste mais pointe désormais l’attitude la NBA, qui a selon lui consciemment décidé de le priver du match d’ouverture.

« C’est une question d’intention, cela dépend de la ligue »

Pour C.J. McCollum, ces quelques pas coûtent très cher. Et l’arrière pense que la sanction aurait pu être moins punitive.

« Ils auraient pu me suspendre pour le dernier match de la présaison », a-t-il expliqué après l’entraînement dimanche dans des propos recueillis par The Oregonian. « Ils auraient pu m’infliger une amende plus importante et m’autoriser à jouer le premier match de la saison régulière. C’est une question d’intention, cela dépend de la ligue, c’est à leur discrétion. Ils avaient donc le choix, ils n’avaient pas à me suspendre. »

Rentré sur le terrain dans le quatrième quart-temps contre les Suns pour calmer une altercation entre son coéquipier Caleb Swanigan et Alex Len (qui, eux, n’ont pas été suspendus…), C.J. McCollum n’était finalement pas intervenu, repoussé vers le bord du terrain par le préparateur physique des Blazers.

Une inaction pourtant lourde de conséquences et qui a du mal à passer pour le joueur.

« Vous devez passer par les matches de présaison qui ne riment à rien et vous ratez un match de saison régulière pour un incident dans lequel vous n’étiez même pas impliqué. Mais il n’y a rien que je puisse faire désormais, si ce n’est passer à autre chose et retenir la leçon. »

« J’aurais dû le savoir avec mes antécédents de violence… »

C.J. McCollum va désormais devoir contenir sa frustration sur le banc pour le début de la saison, contre ces mêmes Suns. Mais l’arrière persiste et voit sa punition comme une injustice, surtout au regard des récents précédents du genre. Le compère de Damian Lillard a ainsi rappelé aux journalistes présents un incident similaire entre Indiana et Atlanta en 2014 durant lequel Paul George et Rasual Butler avaient agi comme l’arrière des Blazers, sans subir de sanction par la suite.

« Je trouve cela intéressant qu’il y ait une règle mais qu’elle ne soit pas systématiquement appliquée », a ironisé le numéro 3 des Blazers avant de conclure sa diatribe par une pirouette. « J’aurais dû savoir que j’allais être suspendu avec mes antécédents de violence sur le parquet. »

En son absence, Terry Stotts confiera son poste d’arrière titulaire à Evan Turner ou à Pat Connaughton.

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