La passation de pouvoir est toujours en cours chez les Mavs. À l’instar d’un Kawhi Leonard avec Tim Duncan aux Spurs ces dernières années, Harrison Barnes va profiter d’une année de plus à côté de la légende locale, Dirk Nowitzki. Cette première saison commune, marquée par de nombreuses blessures dont celle de l’Allemand, a été peu concluante sur le plan collectif. Mais elle a permis à Barnes de s’affirmer après son départ des Warriors.
Sa réussite personnelle est liée à sa bonne entente avec la légende, dont la présence reste essentielle dans le vestiaire des Mavs.
« Dirk est au coeur de cette communauté depuis un long moment », rappelle l’ailier. « Il donne beaucoup aux autres, il ne pense qu’aux autres. Ma principale question quand je suis arrivé à Dallas c’était à quel point il serait ouvert et voudrait travailler avec des jeunes. Des gars de son statut, All-Star ou futur Hall of famers sont un peu distants, genre ‘ Je veux finir ma carrière et laisser un héritage.’ Lui est très terre-à-terre et ça nous aidé l’année dernière dans ma transition. On lui doit beaucoup. »
Son témoignage rejoint les récents propos de LeBron James qui, non content de considérer Dirk comme l’un de ses joueurs préférés, avait souligné l’attitude de l’Allemand, « que ce soit sur ou en dehors, il a l’air tellement cool ». L’un comme l’autre dressent le portrait du coéquipier modèle.
« Tu penses que moi aussi je jouerai 20 saisons ? »
Pour poursuivre la comparaison avec Duncan, Tony Parker racontait que l’intérieur ne lui adressait carrément pas la parole lorsqu’il était rookie. Dirk fonctionne différemment. Il a par exemple noué une complicité avec Barnes, dont on peut avoir l’aperçu que ce soit lors d’un concours de shoots où Dirk chambre. Ou lorsque le jeune ailier de 25 ans va lui demander un conseil par rapport à sa longévité.
Dirk after besting HB in a shooting drill: « NyQuil! Night night. » pic.twitter.com/U4kKUOsqez
— Arya (@aryaahmadi) 4 janvier 2017
Dirk Nowitzki, as he leaves the locker room: « Quit stealing my plays, HB! »
Harrison Barnes: « They’re under new management. »
— Tim MacMahon (@espn_macmahon) 4 janvier 2017
« Je me souviens un jour à l’entraînement avoir demandé ‘ Oh mec, Dirk, tu es sur le point de jouer ta vingtième saison. C’est impressionnant. Tu penses que j’en ferai autant ? ‘ Il a répondu ‘ Impossible mec, tu n’as pas les compétences requises pour jouer 20 ans. ‘ C’est la nature de notre relation. J’essaye de devenir le meilleur basketteur possible et je suis le moule qu’il a créé ici à Dallas depuis des années. »
S’il hésite encore à faire une croix sur sa saison à 25 millions de dollars, Dirk deviendra le second joueur à atteindre les 20 saisons jouées avec la même équipe après Kobe Bryant avec les Lakers. Une prouesse dont Barnes entend bien s’imprégner.