Dans la foulée de sa belle saison, le Jazz s’est penché sur la Draft avec une ambition claire : renforcer son effectif avec des joueurs compatibles à son style de jeu. Ainsi, Quin Snyder avait identifié plusieurs caractéristiques qu’il souhaitait retrouver chez les futurs joueurs du Jazz.
On retrouve toute la panoplie du joueur complet : dureté, passion, amour du basket, sens du collectif, communication sur et en dehors du terrain, esprit de compétition, leadership ou encore intelligence de jeu.
Donovan Mitchell « davantage prêt défensivement qu’offensivement »
Les trois joueurs sélectionnés à la Draft, Donovan Mitchell, Tony Bradley et Nigel Williams-Goss, cochent plusieurs cases.
Le premier nommé, récupéré en échange de Trey Lyles et du 24e choix, semble le plus prêt à apporter rapidement à sa franchise. Cet extérieur peut défendre sur les meneurs et les arrières et son shoot de loin est prometteur.
« Il est davantage prêt défensivement qu’offensivement, mais il peut progresser en attaque », explique Dennis Lindsey, le GM d’Utah, au Deseret News. « Il a des talents uniques, mais il faut l’aider, lui apprendre comme maximiser au mieux ses capacités offensives. »
Nigel Williams-Goss validé par John Stockton
Un jeune joueur déjà efficace en défense, c’est un plus non négligeable pour le Jazz. Autre talent intéressant : Nigel Williams-Goss. Le meneur a été observé et adoubé par une des légendes de la franchise, John Stockton.
Le meilleur passeur et intercepteur de l’histoire de la ligue a apprécié le joueur de Gonzaga, son ancienne université.
« Stockton nous a dit qu’il jouait comme un adulte. Cela veut dire beaucoup. Je l’ai également noté quand je l’ai vu », raconte Dennis Lindsey.
Le sens de la communication de Williams-Goss semble déjà aiguisé, puisque pendant le workout il a été très bon dans ce domaine. Son leadership très vocal a plu aux dirigeants, ainsi que ses interviews, pleines de maturité.
Enfin, Tony Bradley, remplaçant à North Carolina, mais qui tournait à 7.1 points et 5.1 rebonds en moins de 15 minutes. Ses mensurations (2m10, 2m25 d’envergure, 2m84 les bras levés) font rêver même s’il va falloir attendre quelque peu avant de le voir offrir tout son potentiel.
« Tony est un spécimen unique. Il est très long, jeune. On doit bosser pour le mettre en forme et le rendre plus fort. »