Non content d’être deux légendes et deux futurs Hall of Famers, Dirk Nowitzki et Tim Duncan ont un autre point commun notable : avoir privé chacun leur tour LeBron James d’empocher sa première bague de champion. En 2011, après s’être fait découpé avec les Cavs par les Spurs quatre ans plus tôt, le King perdait une seconde finale de rang face aux Mavs, avec le Heat cette fois.
Outre la défaite du King, cette finale avait été marquée par l’image des moqueries de LeBron James et Dwyane Wade envers… Dirk Nowitzki qui était alors enrhumé. Six ans plus tard, ces enfantillages sont bien loin derrière eux. Aujourd’hui, le Cavalier n’a que du respect pour l’Allemand, qui a fêté hier ses 39 ans.
« C’est l’un de mes joueurs favoris de tous les temps », a-t-il lâché durant le fameux podcast de Richard Jefferson. « Que ce soit sur ou en dehors, il a l’air tellement cool. Je n’ai jamais eu l’occasion d’être avec lui mais il a l’air de faire partie des meilleurs gars possibles. »
Son coéquipier Richard Jefferson, passé par Dallas, confirme tout le bien que peut penser LeBron James. Pour le vétéran, Dirk Nowitzki, en plus d’être un fan de « hip hop old school des années 1990 », est le compétiteur ultime malgré « son manque de qualités athlétiques ».
« L’un de mes favoris même s’il m’a pris l’une de mes bagues »
À sa façon, le blond a révolutionné le jeu en étant l’un des premiers grands, dans tous les sens du terme, shooteurs de l’histoire. Il a aussi laissé son empreinte sur la ligue avec un shoot signature dont beaucoup s’inspirent.
« Le fadeaway sur un pied est l’un des tirs les plus inarrêtables de l’histoire de la NBA », juge LeBron James. « Il faut voir la grâce et le travail qu’il met dedans. »
Dirk Nowitzki a scoré un paquet de points avec ce tir. En mars dernier, il a même passé la barre presque légendaire des 30 000 points. Un accomplissement absolu pour ce joueur dont les débuts en NBA ont été compliqués.
« Tellement de gens ne misaient pas sur lui », rappelle le King. « Il a été transféré le jour de sa draft (par les Bucks avec Pat Garrity pour… Robert Traylor). Les gens ne réalisent pas ça. Les choses n’ont pas été simples pour lui au début à Dallas, le fait d’arriver aux Etats-Unis et des choses du genre. Voir le joueur qu’il est devenu mérite beaucoup de respect. Il a toujours été l’un de mes joueurs préférés même s’il m’a pris l’une de mes bagues. »
La seule et unique de Dirk, là où LeBron James est allé en chercher trois depuis leur affrontement en 2011.