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Preview Playoffs 2017 : Cleveland Cavaliers (2) – Toronto Raptors (3)

C’est la revanche de la finale de conférence de l’an passé. Sauf que cette année, le contexte est bien différent. D’abord parce que Cavaliers et Raptors s’affrontent un tour plus tôt. Et que les deux équipes, au même bilan (51-31), ont connu une saison bien moins flamboyante que la précédente.

La perte de la première place à l’Est, et donc potentiellement de l’avantage du terrain dans la conférence, n’a pas empêché les champions en titre de dérouler leur basket face aux Pacers, en les balayant avec des matchs serrés, certes. Là où Toronto a eu plus de mal pour repousser les jeunes Bucks, qui ont rendu les armes lors du Game 6. L’illustration de la fébrilité, déjà aperçue l’an dernier en playoffs, chez les Canadiens alors que Cleveland semble monter en puissance.

MENEURS

Kyrie Irving est plus que jamais le lieutenant de LeBron James. Lieutenant offensif, il s’entend. Dans sa série face à Indiana, il a complètement délaissé le volet création, au profit du King, pour ne se concentrer que sur la finition. Exemple dans le match 4 où il a terminé à 28 points sans délivrer la moindre passe décisive. Résultat : avec ses 25 points de moyenne, le meneur, qui connaît là sa troisième campagne de playoffs en carrière, est parmi les meilleurs scoreurs d’après-saison. Gros bémol : son adresse (42% en tout et seulement 22% de loin) et son gros volume de tirs, parfois trop élevé.

En face, Kyle Lowry a bien sûr beaucoup plus d’emprise sur le jeu des Raptors. Mais comme Irving, le Raptor shoote un peu moins bien en playoffs, par rapport à la saison régulière. Surtout, son rendement offensif dans l’ensemble est bien moins important. Les effets encore marqués de sa blessure qui a coupé son élan ? On peut déjà relativiser en rappelant que sa série face à Milwaukee était bien plus défensive que celle des Cavs contre les Pacers. Mais une chose est certaine : on doute que Toronto aille titiller le champion si Lowry ne (re)joue pas à son top niveau.

Egalité

EXTÉRIEURS

Monstrueux. On ne trouve pas d’autre mot pour décrire ce qu’a fait LeBron James contre les Pacers. Près de 33 points par match, un quasi triple-double de moyenne, une grosse activité défensive et des pourcentages d’adresse excellents (exception faite aux lancers-francs…), bref, le train semble lancé. Sur l’aile, avec lui, J.R. Smith, hyper discret offensivement au premier tour, mais toujours essentiel pour étendre un terrain car les défenses respectent son tir à trois points. L’an passé, face aux Raptors, il avait tourné à près de 12 points par match, le double de sa moyenne actuelle en playoffs.

Ce dernier aura fort à faire défensivement face à DeMar DeRozan. S’il est complètement passé au travers du match 3, comme toute son équipe, l’arrière All-Star a réalisé une solide série contre les Bucks, à l’image de ses 32 points dans l’acte final, dans la salle surchauffée de Milwaukee.

Lui aussi de plus en plus effacé offensivement, DeMarre Carroll devrait se voir confier une sacrée mission durant cette série : tenter de limiter LeBron. On lui souhaite bien du courage ! On sait pas encore ce que Dwane Casey prévoit défensivement mais il aurait sans doute intérêt à ce que Carroll « switch » le moins possible sur les écrans. Car face aux Pacers, James en a largement tiré profit face à un joueur de petite taille comme Jeff Teague par exemple.

Citons enfin, chez les extérieurs des Raptors, la surprise du chef Norman Powell. Quasiment pas utilisé en début de série contre Milwaukee, il s’est retrouvé dans le cinq majeur sur les trois derniers matches au détriment de Jonas Valanciunas. Un coup de poker gagnant pour Casey car ce « small ball » a permis de renverser la série. Powell a en profité pour shooter avec un démentiel… 91% d’adresse derrière la ligne à trois points !

Avantage : Cleveland

INTÉRIEURS

Ce sera l’un des enjeux de cette série. Qui va affronter qui dessous ? Les pivots vont-ils être sacrifiés pour le « small ball » ? Cleveland devrait démarrer avec sa paire habituelle, Kevin Love et Tristan Thompson. Le premier fait dans le paradoxal jusqu’ici. Alors qu’il vient de signer sa saison la plus aboutie avec Cleveland, depuis son départ des Wolves, il a connu une première série en dents de scie. Hormis son match 2, d’une efficacité incroyable (27 points avec 7 tirs !), l’intérieur est en-deçà de ses deux partenaires de « Big Three ». Plus rugueux que lui, son partenaire de raquette Thompson se montre à nouveau essentiel pour Cleveland. Une statistique résume à elle seule son activité : plus de 6 rebonds offensifs en moyenne face aux Pacers ! Une arme fatale surtout dans un money time serré.

Ils auront face à eux Serge Ibaka. « Sauvé » du désastre du Magic en cours de saison, l’ancien d’OKC a donné un vrai coup de boost à cette équipe de Toronto. Il a tout du facteur X dans cette série, surtout s’il prend le dessus sur Kevin Love. Face à Milwaukee, il s’est plutôt montré à son avantage dans l’ensemble, malgré des sorties ratées dans les matches 3 et 4. Intérieur (désormais) fuyant lui aussi, il doit gagner en régularité offensivement pour soutenir la traction arrière.

Toute la question de savoir qui sera son partenaire de jeu dedans. Valanciunas va-t-il faire son retour dans le cinq ? Ou bien Casey va continuer de faire confiance à son « small ball » avec Powell ? On doute que Casey prendra ce risque si Lue continuer d’aligner Thompson parmi ses titulaires.

Égalité

LES BANCS

Outre Norman Powell évoqué plus haut, Toronto pourra s’appuyer sur quelques valeureux soldats envoyés au charbon pour tenter de limiter James. On pense bien sûr à Patrick Patterson et surtout P.J. Tucker, arrivé en cours de saison de Phoenix, pour ça. Dans sa rotation limitée à neuf joueurs, Casey compte aussi Cory Joseph, précieux en saison régulière pour remplacer Lowry durant son absence, mais maladroit aux tirs (35%) et avec ses mains dans ces playoffs (autant de balles perdues que de passes décisives…). Bref, pour compenser ce manque de viande du banc dedans, Casey aura recours au « small ball ». À noter que Toronto possède le banc le moins productif, au niveau des points marqués, de ces playoffs.

En face, c’est l’armada de shooteurs, avec Kyle Korver et Channing Frye en tête. Sans forcément marquer, leur simple présence sur le terrain attire tellement l’attention des défenses adverses, qui doivent déjà s’occuper du cas James. Deron Williams s’est également montré à son avantage face aux Pacers. Avec eux, Cleveland est l’équipe qui rentre le plus tirs primés dans ces playoffs.

Avantage : Cleveland

LES COACHES

Lue et Casey ont chacun tenté et réussi un coup de poker au premier tour. D’abord Casey en remplaçant Valanciunas par Powell de cinq. Cet ajustement, avec un cinq de bien plus petite taille, a coïncidé avec le renversement d’une série bien mal embarquée. Dans une moindre mesure, Lue a lui aussi tenté une « fantaisie » en se passant de Love et Irving en fin de match 3. Là encore une bonne inspiration car James et les siens ont réalisé une remontée fantastique. En parlant de James, il a le plus gros temps de jeu de ces playoffs (près de 44 minutes !). Tyronn Lue ne se préoccupe plus de limitation. Le King a beau être un cyborg, reposé qui plus est depuis le sweep, il pourrait s’user si la série se prolonge.

Égalité

LA CLÉ DE LA SÉRIE

Le duel Serge Ibaka-Kevin Love. Il y a de fortes chances qu’on assiste à de longues séquences de « small ball » durant cette série. Ainsi, les deux hommes s’occuperont de leur raquette respective. Et l’un comme l’autre sont censés incarner le rôle de « troisième roue du carrosse » en soutien des deux tandems à l’arrière, Irving-James d’un côté, Lowry-DeRozan de l’autre. Celui qui prendra le dessus sur l’autre sera clé. Ibaka, plus puissant et présent défensivement, a une grosse carte à jouer.

EN SAISON RÉGULIÈRE

Cleveland 3-1

28 octobre 2016 : Toronto – Cleveland (91-94)

15 novembre 2016 : Cleveland – Toronto (121-117)

5 décembre 2016 : Toronto – Cleveland (112-116)

12 avril 2017 : Cleveland Toronto (83-98)

LE SAVIEZ-VOUS ?

– Avec 43,8 minutes de temps de jeu moyen, LeBron James est le joueur le plus utilisé de ces playoffs. Mais c’est loin d’être un record pour lui. Lors de sa toute première campagne de playoffs en 2006 avec les Cavs, il avait joué en moyenne… 46,5 minutes ! Sa moyenne de carrière en playoffs s’élève à 42,2 minutes.

VERDICT

On voit mal Toronto, globalement moins armé, parvenir à stopper le train en marche qu’est LeBron James, entouré de son armada de shooteurs. D’autant que même en faisant le choix du « small ball », Cleveland a l’équipe pour s’ajuster. Toronto, à l’image de son match 6 où les Raptors ont failli lâcher un match pourtant bien en main, semble encore trop fébrile, contrairement aux champions en titre.

Cleveland 4-1

LE CALENDRIER

Game 1 à Cleveland, le lundi 1er mai (1h00)
Game 2 à Cleveland, le mercredi 3 mai (1h00)
Game 3 à Toronto, le vendredi 5 mai (1h00)
Game 4 à Toronto, le dimanche 7 mai (21h30)
Game 5 à Cleveland, le mardi 9 mai (à déterminer)*
Game 6 à Toronto, le jeudi 11 mai (à déterminer)*
Game 7 à Cleveland, le dimanche 14 mai (à déterminer)*

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