« Question suivante ». Systématiquement envoyé sur la ligne des lancers au milieu du quatrième quart-temps, André Roberson n’a réussi à convertir que 2 de ses 6 tentatives (2/12 au total), les Rockets en profitant pour prendre le contrôle du match. Logiquement, l’arrière n’avait pas très envie de commenter la technique utilisée par Mike D’Antoni…
« Je voterais probablement contre si on demandait l’avis des coachs », confesse l’entraîneur texan. « Je n’aime pas cette stratégie. Ce n’est pas bon pour le basket mais c’est une règle et nous en tirerons avantage ».
L’été dernier, la NBA a pourtant fait évoluer son règlement pour limiter l’utilisation du Hack-a-Shaq. Désormais, il n’est possible d’employer la technique que dans les dix premières minutes de chaque quart-temps, et plus sur les remises en jeu.
Néanmoins, contrairement au jeu européen où cette technique est interdite, la NBA ne l’a pas abolie.
Billy Donovan a-t-il trop tardé à sortir André Roberson, permettant à Houston de couper le rythme du match et de l’attaque du Thunder à un moment clé ? Le coach avance ses explications, surtout que l’arrière/ailier est son meilleur défenseur extérieur, et que son travail sur James Harden était essentiel de l’autre côté du terrain.
« En tant que coach, je pensais qu’il était important de lui montrer que j’avais confiance en lui. Il en a rentré quelques-uns. Il n’y a pas eu tant d’écart que ça lorsqu’ils ont utilisé cette technique. Sans doute que ça a ralenti le rythme. Mais André a fait un travail remarquable durant toute la série et c’est une belle opportunité pour lui d’apprendre et de progresser ».