Même si le Heat a échoué aux portes des playoffs, personne ne peut lui enlever son incroyable comeback au cours de la saison régulière. Une épopée de 30 victoires en 41 matches qui a noué des liens très forts au sein de la franchise et qui a donné envie à beaucoup de joueurs de poursuivre l’aventure en Floride.
James Johnson par exemple, parfait symbole de cet effectif fait de bric et de broc mais aujourd’hui candidat au trophée de MIP, fera passer Miami avant les billets verts cet été au moment de trouver un nouveau contrat.
« L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs » explique celui qui a déjà connu cinq clubs en huit saisons. « C’est la seule chose que je garde à l’esprit. Je n’aurai peut-être pas la même opportunité que celle de cette année : sortir de ma boîte et jouer de telle manière que je contribue à faire gagner l’équipe. Qui sait ce que je peux avoir dans une autre équipe ? L’argent ne rentre pas en ligne de compte, mais plutôt le basket. J’aime ce sport et j’aime être ici. »
Même son de cloche chez Wayne Ellington, qui espère que ses 10.5 points de moyenne convaincront ses patrons d’activer son année de contrat à 6 millions, et sur qui le soleil de Floride à le même effet.
« Evidemment c’était une aventure unique pour nous tous » avoue aisément l’ancien Net Palm Beach Report. « On sent que c’est le début de quelque chose qui peut vraiment être super pour nous. Après, je comprends que c’est du business, mais c’est ici que je veux être. C’est ici que je me sens comme chez moi, et ça me fait du bien. »
Goran Dragic veut convaincre ses camarades
Après avoir signé un petit contrat l’été dernier, Dion Waiters a pleinement donné satisfaction à ses dirigeants et aura l’occasion de prolonger son bail dès juillet. Mais lui non plus ne compte pas en faire une histoire d’argent.
« Quel que soit le prix » répond-il au sujet d’un potentiel sacrifice financier. « Je ne peux pas répondre pour le moment, je ne peux pas le contrôler, ni prédire le futur. La seule chose que je peux faire c’est continuer ma rééducation (de la cheville, ndlr) et mon traitement. Nous ne somme qu’en avril, ce genre de truc arrive en juillet. Quand ça arrivera, on s’en occupera. »
Et Pat Riley peut compter sur Goran Dragic pour convaincre les indécis de resigner à South Beach cet été.
« C’est une évidence » affirme-t-il quand on lui demande s’il compte parler à ses coéquipiers. « James et Dion savent ce qu’on en pense. Ils savent qu’on veut les voir revenir. Tout le monde est tellement proche que ça va être compliqué pour eux de choisir une autre équipe. J’espère qu’ils vont rester. »