« Death Row DC », le mantra des Wizards

« Death Row Records » est un label mythique du rap américain, qui comptait notamment 2Pac, Snoop Dogg ou Dr. Dre et a popularisé le « gangsta rap » dans les années 1990. Du côté des Wizards, on utilise cette référence pour symboliser la mentalité de l’équipe à l’entame des playoffs. Depuis janvier, c’est « Death Row DC » dans la capitale…

« Death Row, c’est le genre d’équipe qu’on est et qu’on veut être », explique ainsi Bradley Beal. « Une équipe physique qui va faire un peu de trashtalking, mais qui ne se laisse pas faire. C’est tout ».

L’idée vient de Markieff Morris, qui a lancé le concept en janvier, alors que la rivalité avec Boston escaladait…

L’ailier fort a même trouvé des comparaisons entre le label de rap et l’équipe de Washington. Lui est Snoop Dogg alors que John Wall est 2Pac et Bradley Beal Dr. Dre. Un des membres de la sécurité est Suge Knight alors que Trey Burke est Kurupt. De son côté, Kelly Oubre est Daz Dillinger quand Jason Smith se retrouve en Vanilla Ice, sans le savoir.

« Ça nous va », confirme Markieff Morris. « Ils sont tous là pour nous faire tomber, c’est ce qu’on ressent. On a l’impression d’être l’équipe que tout le monde veut se faire, parce que tout le monde doute de nous. C’est toujours comme ça ».

« Quand il joue comme il l’a fait aujourd’hui, nous sommes inarrêtables »

Ce sentiment n’est pas nouveau en NBA et les équipes tentent souvent de le mettre en place à l’approche des playoffs. D’ailleurs, à Cleveland, le slogan depuis deux saisons est « Defend The Land » (« Défendre notre territoire ») alors que celui de Golden State pour cette saison est « Defend Our Ground » (« Défendre notre sol »).

À Washington, ce « Death Row DC » est donc un moyen de souder le groupe pour Markieff Morris, John Wall, Bradley Beal ou encore Kelly Oubre Jr. Tout en profitant de l’énergie de l’intérieur dans son duel décisif face à Paul Millsap.

« Quand il joue comme il l’a fait aujourd’hui [hier], nous sommes inarrêtables », assure John Wall alors que Markieff Morris terminait le Game 1 avec 21 points (8/19) et 7 rebonds, laissant Paul Millsap à 19 points (5/8) et 2 rebonds. « Je ne sais pas comment l’expliquer mais c’est ce dont nous avons besoin », confirme Otto Porter. « Une mentalité de durs, que rien ne soit facile. Comme un grand frère, il prend soin de nous. Il va faire tout ce qu’on a besoin qu’il fasse ».

Notamment rentrer dans la tête du meilleur joueur adverse.