NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
GSW
HOU3:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.42HOU2.9Pariez
  • DEN1.83LA 1.94Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Preview Playoffs 2017 : Toronto (3) – Milwaukee (6)

Un bon démarrage, un gros coup de mou en janvier et une fin de saison beaucoup plus convaincante. Voilà en gros les courbes qu’ont suivi Raptors et Bucks cette année. Des parcours comparables même si Toronto jouait bien sûr un étage au-dessus dans la hiérarchie à l’Est. Avant la saison, on s’était d’ailleurs demandé si Toronto, l’outsider n°1 l’an dernier, pouvait viser plus haut, autrement dit passer devant Cleveland. La réponse est non. À cause notamment de la blessure de Kyle Lowry, mais pas seulement, les Canadiens ont terminé avec cinq victoires de moins que l’an passé. Ils ont même dû récupérer Serge Ibaka pour relancer une machine rouillée en milieu de saison.

Les jeunes Bucks, eux, retrouvent les playoffs après une année d’absence ont beaucoup moins à perdre dans cette série. Leur qualification, malgré la blessure de Jabari Parker, semble déjà être synonyme de saison réussie.

MENEURS

Kyle Lowry, comme DeRozan, sait qu’il sera hyper observé durant ces playoffs. D’abord pour savoir si sa blessure au poignet, qui l’a éloigné des parquets durant une vingtaine de matches, est définitivement du passé. Mais aussi pour voir comment le meneur trois fois All-Star appréhende ces playoffs. Un an après ceux où il avait connu de grosses difficultés au niveau de l’adresse, notamment sur les premiers tours. Le point positif est que ce parcours jusqu’à la finale de conférence l’a forgé niveau expérience. Il sort d’ailleurs de sa meilleure saison en carrière.

Le joueur de 30 ans aura face à lui un rookie, Malcolm Brogdon, candidat au titre de Rookie Of The Year. Un première année certes, mais déjà âgé de 24 ans. Son jeu incarne un peu sa maturité. Remplaçant une partie de la saison, il a fini par convaincre Jason Kidd d’être le titulaire de l’équipe. Lorsqu’il est dans le cinq, Brogdon tourne à plus de 12 points (47% aux tirs dont 40%). De quoi gêner un Lowry moins athlétique que lui. On doute malgré tout que ce soit suffisant devant l’expérience du premier cité.

Avantage : Toronto

EXTERIEURS

Comme Lowry, DeMar DeRozan a franchi un cap individuellement cette année, contrairement à son équipe. Le « Prince du périmètre » à nouveau All-Star a réussi sa meilleure saison, et de loin. Il a fait preuve d’une régularité monstre et veut sans doute confirmer en playoffs. À ses côtés, il pourra compter sur le rugueux et physique DeMarre Carroll, en déclin statistique mais qui sera précieux pour tenter de limiter Giannis Antetokounmpo.

Pour ses premiers playoffs avec son nouveau statut de jeune star dans la ligue, le Grec sera l’attraction de cette série. En 2015, pour sa première post-season, il avait déjà livré un aperçu de son potentiel face aux Bulls. Cette saison, il a littéralement explosé. Candidat au titre de MIP et sans doute sélectionné dans l’un des meilleurs cinq de la ligue, le « Greek Freak » s’est imposé comme l’homme clé à tout faire des Bucks : meilleur aux points, rebonds, passes, interceptions et contres de son équipe ! Une performance historique.

La saison des Bucks a reposé principalement sur ses jeunes épaules et celles de Jabari Parker. Fauché par une nouvelle blessure, Parker s’est vite fait oublier avec le retour de Khris Middleton. Le comeback de l’arrière, jamais aussi adroit en carrière à l’extérieur (43%), a concordé avec le retour en force des Bucks.

Egalité

INTERIEURS

Toronto aura clairement l’avantage dans ce secteur. Même s’il est toujours largement sous-utilisé par Dwane Casey, Jonas Valanciunas, âgé de 24 ans seulement, reste une valeur sûre à son poste. Pas certain que ce pivot lourd à l’ancienne soit vraiment beaucoup plus utilisé dans cette série face à une équipe qui a tendance à jouer small-ball. Pour sa capacité à sanctionner de loin (40%), son coéquipier Serge Ibaka aura plus d’importance. Déprimé à Orlando où il avait démarré la saison, l’intérieur a vécu son transfert comme une libération. L’ancien du Thunder, qui se retrouve avec un rôle similaire à celui qu’il avait à OKC en tant que troisième option offensive, a tout intérêt à se montrer car il arrive en fin de contrat.

Côté Bucks, on a terminé la saison avec quatre extérieurs dans le cinq : Malcolm Brogdon, Tony Snell, Khris Middleton et Giannis Antetokounmpo. Le Grec va donc devoir naviguer sur différents postes alors que Jason Kidd a fini la saison avec Thon Maker en titulaire, plutôt que John Henson, comme pivot. Par séquences, le sud-Soudanais à l’envergure d’un Kevin Garnett a montré beaucoup de choses intéressantes. Il aime notamment s’écarter du cercle mais manque encore de dureté physique. Face à Ibaka et Valanciunas, ce devrait être bien léger.

Avantage : Toronto

LES BANCS

Pour récupérer Ibaka, Toronto a perdu son principal energizer, Terrence Ross. Mais son banc compte encore des soldats expérimentés comme Patrick Patterson et P.J. Tucker, un autre joueur récupéré en cours de saison. Pour créer l’étincelle offensive, les Raptors peuvent toujours compter sur Norman Powell et surtout Cory Joseph qui, en l’absence de Lowry, a plutôt bien tenu la baraque. Champion NBA avec les Spurs, il a lui aussi une grosse expérience à faire valoir. Dessous, Toronto peut toujours compter sur les valeureux Lucas Nogueira et Pascal Siakam.

De son côté, Milwaukee compte le 6e banc le plus prolifique de la ligue. Son leader s’appelle Greg Monroe. Censé permettre aux Bucks de franchir un palier, l’ancien Piston a beaucoup déçu mais semble aujourd’hui se faire à ce rôle de 6e homme de luxe. À ses côtés, un autre revanchard, un certain Michael Beasley, toujours capable d’apporter une dizaine de points, mais blessé en fin de saison. À la mène, en cas de défaillance de Brogdon, Kidd peut se reposer sur Matthew Dellavedova, plus expérimenté, ou encore l’ancêtre Jason Terry. Hyper irrégulier, Mirza Teletovic est aussi capable de faire mal de loin par moment.

Égalité

LES COACHES

C’est tout le paradoxe de la saison des Raptors. Leur tandem de stars n’a jamais été aussi fort mais Toronto n’a pas franchi le cap espéré. Faut-il imputer la faute à Casey ? Difficile à dire pour cette équipe qui a fait moins bien en défense cette saison. Casey voulait pourtant faire de Valanciunas son protecteur de cercle, mais le pivot lituanien n’a pas été plus utilisé que par le passé…

On serait tenté de dire que Jason Kidd, de son côté, a fait mieux qu’espéré. Avec la blessure de Jabari Parker, on aurait pu enterrer les Bucks. Mais en confiant les clés de la voiture à Giannis Antetokounmpo, tout en alignant ce drôle de cinq pouvant poser des difficultés de match-up, Kidd et les Bucks retrouvent les playoffs avec un effectif limité par rapport aux grosses écuries de la conférence. Ses coups de poker en cours de saison, en titularisant Thon Maker et Malcolm Brogdon, se révèlent finalement gagnants.

Egalité

LA CLÉ DE LA SERIE

Comment limiter Antetokounmpo ? Ce doit être le cauchemar de Casey. S’il parvient à résoudre cette équation, Toronto devrait passer sans difficulté. Car c’est bien lui la plaque tournante des Bucks. Un joueur qui, en plus d’être un monstre athlétique capable de jouer à tous les postes, passe son temps à impliquer ses coéquipiers. Et ainsi les mettre en confiance. Sa taille, sa mobilité et sa vitesse seront un défi pour la défense canadienne.

LA SAISON REGULIERE

Toronto 3-1

25 novembre 2016 : Milwaukee – Toronto 99-105
12 décembre 2016 : Toronto – Milwaukee 122-100
27 janvier 2017 : Toronto – Milwaukee 102-86
4 mars 2017 : Milwaukee – Toronto 101-94

STATISTIQUES

Toronto

Milwaukee

LE SAVIEZ-VOUS

– Les Raptors sont la meilleure équipe de la ligue cette saison, et de très loin, dans les quatrièmes quart-temps. Ils les remportent en moyenne de 13 points (sur 100 possessions) ! Milwaukee a donc tout intérêt à creuser l’écart plus tôt dans le match.

– C’est la toute première fois que ces deux franchises se rencontrent en playoffs.

VERDICT

Les jeunes Bucks ont vraiment tout à gagner dans cette série, contrairement aux Raptors qui veulent garder leur standing de place forte de l’Est. Ne pas passer ce premier tour serait un fiasco. S’ils ont laissé leur statut d’outsiders n°1 aux Celtics cette saison, les Canadiens devraient malgré tout s’imposer face à Milwaukee, beaucoup moins expérimenté. Ils pourraient malgré tout laisser quelques matches en route, comme ils l’avaient fait l’an passé.

Toronto 4-2

CALENDRIER

Game 1 : à Toronto, samedi 15 avril (à 23 h 30)
Game 2 : à Toronto, mardi 18 avril (à 1h)
Game 3 : à Milwaukee, jeudi 20 avril (à 2 h)
Game 4 : à Milwaukee, samedi 22 avril (à 21 h)
Game 5 * : à Toronto, lundi 24 avril (à 1 h)
Game 6 * : à Milwaukee, jeudi 27 avril
Game 7 * : à Toronto, samedi 29 avril

* : si nécessaire

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *