Rudy Gobert ne mâche pas ses mots contre certains de ses coéquipiers

Défait par les Clippers, le Jazz faisait grise mine au Staples Center. Et Rudy Gobert n’a pas mâché ses mots pour exprimer sa frustration par rapport à certains de ses coéquipiers…

« On a des gars qui se battent, mais certains d’entre nous ne se battent pas. Certains ne pensent qu’à scorer », a envoyé le pivot sur ESPN. « C’est ça le problème. Les coachs nous disent tout le temps de continuer à nous battre. Mais on est trop gentil. Ces gars-là [les Clippers], on sait qu’ils vont avoir les coups de sifflet. On doit être plus agressif et prêt à se battre d’entrée de jeu. »

Quin Snyder partage le sentiment du pivot tricolore. Mais son discours est évidemment plus policé.

« C’est un sujet qu’on a déjà abordé », a confirmé coach Snyder. « C’est une vraie question pour nos gars, franchement. On peut y prêter attention et en parler tant qu’on veut. Mais en fin de compte, on doit être prêt à jouer avec un niveau d’intensité plus élevé. Ce n’est pas qu’on ne joue pas dur. Mais on ne joue pas nécessairement dur ensemble aux moments importants. C’est ce genre d’effort collectif dont on a besoin dans les gros matchs, face aux équipes physiques. »

Trop mollasson pour commencer le match, comptant 14 points d’écart après le premier quart, le Jazz a subi la loi des Californiens… alors même que ce match pourrait bien décider du classement final. Et donc de l’avantage du terrain dans une série probable entre ces deux mêmes équipes.

« Tout le monde doit penser à créer du jeu pour l’équipe, faire des actions qui gagnent, avant de penser au nombre de points qu’on score ou ce genre de choses. Tout le monde doit être prêt à faire des sacrifices. En playoffs, ça ne va pas marcher comme ça. Il faudra être là pour provoquer les passages en force, pour venir aider à bloquer DeAndre [Jordan] au rebond. Et ça vaut pour tout le monde. On le fait, mais seulement par séquences. On doit le faire dès le début. Car, quand on joue comme ça, on devient très, très bon. »

Rudy Gobert a donc tapé du poing sur la table. Encore auteur d’un gros match avec 26 points et 14 rebonds au Staples Center, il s’impose de plus en plus comme la voix qui pèse dans le vestiaire…