Dans le choc face aux Rockets, le Jazz devait composer avec l’absence de George Hill, et pourtant il s’est imposé. Ce qui a, en partie, fait la différence ? Les seconds couteaux.
Quin Snyder a ainsi décidé de lancer Raul Neto en début de seconde mi-temps, alors que Dante Exum avait commencé la partie. Le meneur a terminé avec 5 points, 2 passes et 2 contres en 21 minutes. Ensuite, Derrick Favors également écarté des parquets, Jeff Withey a compilé 4 points et 5 rebonds en 12 minutes.
« Pour être honnête, on a souvent été dans cette situation, et il y a plusieurs joueurs qui brillent chaque soir », explique le coach du Jazz au Deseret News. « Quand vous avez le bon état d’esprit, le basket vous le rend. Ce fut le cas pour ces deux joueurs. »
Les statistiques ne sont pas impressionnantes, mais l’impact de ses joueurs a été important dans la rencontre, avec l’apport des remplaçants réguliers du Jazz comme Boris Diaw ou Joe Ingles. Surtout pour un Withey qui accumule habituellement les DNP (did not play).
« C’est facile de dire ‘Restez prêt’, et on le dit en tant que coach, mais c’est compliqué à faire. Pour ces joueurs, être véritablement prêts et contribuer comme ça, c’est génial. »
Dans ces longues semaines sans jouer, il n’y a qu’une seule valeur refuge, une seule ressource : le travail.
« C’est dur, car on ne sait jamais quand son nom sera appelé », reconnaît Withey. « Il faut donc rester prêt. Les jours où je ne joue pas, je suis toujours à la salle, à courir, à rester en forme, à prendre des shoots. C’est dur mentalement aussi, mais ça fait partie du business, du boulot. »