À une vingtaine de matches de la fin de la saison, certaines équipes ont sans doute encore un peu plus en tête la prochaine draft. Les Sixers, devenus rois dans le recrutement avec picks, en font partie. Si son secteur intérieur semble définitivement blindé, Philadelphie a intérêt à se renforcer à l’extérieur en particulier sur le poste 1. T.J. McConnell et Sergio Rodriguez réalisent une belle saison, mais leur rendement est incomparable aux joueurs d’élite sur ce poste.
À la prochaine draft, où les Sixers pourraient bénéficier d’un choix assez haut, on attend une flopée de jeunes meneurs de talent : Markelle Fultz (Washington Huskies), Lonzo Ball (UCLA), Dennis Smith Jr. (North Carolina)…
Et comme si cela ne suffisait pas, outre la draft, un paquet de top meneurs aura dans le même temps l’occasion de tester le marché l’été prochain : Stephen Curry (Warriors), Chris Paul (Clippers), Kyle Lowry (Raptors), Jrue Holiday (Pelicans), Jeff Teague (Pacers)…
Bref, les occasions de se renforcer ne manqueront pas. À moins que les 76ers ne trouvent une solution en interne. Cette solution potentielle a un nom : Ben Simmons. Brett Brown a redit récemment son intention de le faire jouer meneur.
« J’ai le sentiment que l’équipe doit essayer immédiatement. À mes yeux, nous allons l’essayer. Il faut une expérimentation de base pour pouvoir juger. »
En gros, lui mettre un maximum de fois le ballon dans les mains pour créer pour les autres. Autrement dit, faire de lui un playmaker à mi-chemin entre Chris Paul et LeBron James, à l’instar d’un Giannis Antetokounmpo ou Draymond Green.
De quoi se priver du renfort d’un « vrai » meneur ?
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