Spike Lee fait du lobbying pro-Carmelo

Quand Spike Lee fait le choix d’un maillot pour se rendre au Madison Square Garden dans des matches spéciaux, sa décision ne se fait jamais par hasard. Une arrière pensée lui permet toujours de passer un message. Et celui de dimanche était on ne peut plus clair : Carmelo Anthony doit venir aux Knicks !

Le réalisateur newyorkais, natif comme CA15 de Brooklyn, avait revêtu le numéro 15 du Team USA version JO chinois. Bien entendu, quand interrogé par la presse, le créateur de Do the right thing, ne s’est pas privé de faire les choses proprement. Pendant ce temps, Anthony ne donne aucun indice sur son avenir immédiat et avant juin 2011. C’est à la fin de cette saison que la star des Nuggets doit décider si elle prolonge ou pas jusqu’en 2015 pour 64,7 millions de dollars. Ou si elle refuse la dernière année optionnelle à plus de 18 millions pour devenir free agent et tester le marché. C’est le scénario qu’espère Lee, fan de l’ex-icône de Syracuse et premier lobbyste de sa venue à Big Apple.

« Il serait un parfait renfort pour la franchise. On est passé au-dessus de Lebron, lui il a fait ce qu’il devait faire. Avoir Carmelo aux Knicks serait fantastique, énorme. Je ne le connais pas très, très bien mais les gars de Brooklyn se serrent les coudes et il sait que je serai toujours là. »

Le 12 décembre, Denver sera à NYC et le réalisateur de Malcom X se demande comment il pourra alors influencer le choix du joueur. Lequel n’a donné aucun indice supplémentaire quant à sa décision.

« La rumeur de ma venue à New York, ça fait cinq ans que je l’entends », s’est amusé à commenter Anthony lors de son dernier camp de basket.

« Je suis un Nugget jusqu’en juin, au moins. Je déciderai alors ce qui est le mieux pour moi, si je prends cette extension ou pas. Si prendre mon temps est ce qu’il y a de mieux à faire dans les intérêts de ma famille, je le fais sans aucun problème », ajoute le nouveau marié (l’élue est sa fiancée de longue date La La Vasquez) et futur ailier du Team USA aux Jeux de Londres en 2012.

« Personne ne peut remettre en cause mon attachement à Denver, la ville, ses fans et les Nuggets. Je l’ai montré pendant sept ans« , conclut Carmelo.

Difficile d’y voir plus clair, mais ça sent quand même pas très pour les Nuggets en cas d’échec dans la course aux Finals.