Miami ne s’arrête plus de gagner !

Cette nuit, les Hawks n’ont pu résister qu’une dizaine de minutes face au Heat, nouveau rouleau-compresseur improbable de l’Est, à la tête d’une série de neuf victoires consécutives. Complètement dépassé, Atlanta n’a pu lutter.

« On comprend mieux pourquoi ils viennent de gagner neuf matchs de suite », félicitait le coach vaincu, Mike Budenholzer, devant le Miami Herald. « Je suis impressionné par leurs joueurs, leur coaching staff et tout ce qu’ils font des deux côtés du terrain, leur activité, leur agressivité. »

Dion Waiters : « On ne peut pas s’en satisfaire »

Avec 23 points d’avance avant même le début du dernier quart-temps, le Heat a déroulé : un ballon qui circule, des joueurs constamment en mouvement et la confiance à son plus haut niveau, synonyme de réussite au tir (48.3%). Malgré cet avantage, le Heat n’a rien lâché en défense dans l’ultime période. L’un des hommes forts de cette équipe, James Johnson, explique cette dimension par l’état d’esprit implanté dans toutes les strates de la franchise.

« On construit des habitudes que vous soyez en tête de 20 points ou 10 points derrière », confie le sixième homme. « Si vous contenez des équipes comme celles-ci dans le dernier quart-temps, beaucoup de bonnes choses peuvent se produire. »

Auteur de 20 points à 9/15 au tir et 7 rebonds, Dion Waiters incarne le profil « badass » du Heat, composé de joueurs revanchards, de renégats et de non draftés. A l’instar de James Johnson, le quatrième de la draft 2012 assure qu’en dépit de cette bonne passe, l’équipe en veut toujours plus. Peu attendue avant le début de saison, d’autant plus avec le retrait de Chris Bosh, Miami veut jouer crânement sa chance.

« Nous ne sommes pas satisfaits. On ne peut pas l’être », clame Dion Waiters au Sun Sentinel. » On sait à quel point nous pouvons être bons. Nous devons simplement continuer. »

Objectif : pérenniser cette dynamique

Un discours prôné par Erik Spoelstra. L’entraîneur se réinvente : après plusieurs années à gérer un effectif de luxe, ce qui lui a parfois valu d’être mésestimé, il a su bricoler une complémentarité en accordant de la liberté offensive à ses joueurs contre une exigence défensive non négociable. Désormais, lui aussi réclame davantage.

« On doit juste continuer d’avancer », dit-il. « Pour nous, ce n’est pas le résultat qui importe. Si vous fréquentez cette équipe, vous comprenez le processus. On doit vraiment maintenir cette perspective. »

Avec un calendrier jouable, la réception des Sixers dimanche puis quatre déplacements à Minnesota, Milwaukee, Brooklyn et Philadelphie, Miami a toutes les chances de parvenir à garder le cap et pourquoi pas se rapprocher de la huitième place à l’Est…

Gros plan sur le Heat

Focus – Le Miami Heat inarrêtable ! par hoopcast