Mis sur la touche par le Heat en raison de caillots sanguins dans le mollet, Chris Bosh a changé d’agent car logiquement, il espère toujours rejouer. Quand ? Même l’intéressé ne le sait pas.
Début décembre, le Miami Herald citait une source proche de la NBA pour écrire que l’intérieur du Heat ne viserait pas un retour en cours de saison ou en playoffs, mais plutôt la saison prochaine. Absent des terrains depuis février après une nouvelle alerte en septembre dernier, le double champion NBA possède toujours trois ans de contrat avec le Heat, qui continue de le payer jusqu’à ce que les assurances prennent 80% du salaire en charge, à partir de 41 matches d’absence cette saison.
« Des périodes de quasi dépression »
Resté à l’écart de l’équipe depuis l’échec des examens médicaux de la fin de l’été, l’ancien All-Star s’est exprimé jeudi sur « ce goût de retraite » qui est le sien depuis sa mise à l’écart sportive. Présent au CES de Las Vegas, Chris Bosh, qui pourra être coupé à partir du 9 février par Miami – qui récupérerait alors une enveloppe de 25 millions de dollars pour recruter en 2017/18 – s’est confié sur son avenir.
« Je profite de mon temps libre pour faire ce que j’aime mais je me pose beaucoup de questions. Je dois chercher des réponses importantes en traversant des périodes de quasi dépression. Je dois être sûr de ce que je veux faire et j’en suis déjà venu à certaines conclusions intéressantes. Je dois d’abord suivre mon coeur et faire ce qui me rend heureux ».
Assis à côté de Draymond Green dans un panel animé par Maverick Carter, patron de SpringHill Entertainment et partenaire d’affaires de LeBron James, Chris Bosh n’a pas précisé s’il comptait rejouer cette saison ni donné la moindre information sur son état de santé. Miami va a priori le couper après le 1er mars. Il est venu au CES pour élargir son réseau professionnel, sans vraiment savoir quoi attendre de ces rencontres de néo-retraité qu’il ne se résigne pas encore à être.
« J’ai encore beaucoup de choses à résoudre et je continue d’apprendre sur moi et sur ma situation. Je goûte à la retraite sportive, c’est nouveau pour moi. Je navigue dans des eaux encore parfois troubles en espérant qu’un jour les étoiles s’alignent et m’indiquent la voie à suivre. Je serai alors capable de faire ce que je veux vraiment, mais je ne sais pas encore ce que c’est. »