Scotchés dans les profondeurs du classement, les Mavericks et les Pelicans savaient que leur affrontement faisait partie des matches à ne pas perdre.
Les deux formations ont été très proches dans le jeu et au score, et c’est finalement le talent, la maîtrise surtout, d’Anthony Davis qui va faire pencher la balance dans le money time (111-104).
C’est Buddy Hield qui va lancer son équipe dans la rencontre avec son activité. Il est suivi par Davis, qui noircit déjà sa feuille de statistique avec 7 points et 5 rebonds en premier quart-temps. En face, Dirk Nowitzki, avec un rythme de sénateur, prouve qu’il est bien de retour avec sobriété et efficacité (25-20).
Dallas réussit une belle performance défensive en empêchant Davis de prendre ses positions. Il n’a pas la liberté habituelle pour jouer face au cercle, ni prendre sa place poste bas. Comme il n’est pas adroit de loin, les Pelicans ne parviennent pas à prendre le large (55-53).
Davis assure aux lancers-francs
Le troisième quart-temps est plus compliqué pour les hommes de Rick Carlisle. Ils galèrent offensivement, manque de rythme, prennent des shoots compliqués. La talent de Harrison Barnes et Wesley Matthews ne peut pas tout porter sur ses épaules. En face, c’est tout aussi laborieux, mais les lancers-francs et les rebonds offensifs permettent d’assurer du scoring. En prime, les Pelicans trouvent enfin de l’adresse extérieure (85-77).
Deron Williams va redonner espoir aux siens en envoyant deux missiles à 3-pts dans les dernières minutes. Mais Davis va faire montre de son sang-froid aux lancers-francs avec 4 réussites à des moments très importants. Si l’on ajoute un shoot à mi-distance, l’intérieur All-Star inscrit 6 points dans les deux dernières minutes pour donner la victoire aux siens (111-104). Il est l’homme du match avec 28 points, 16 rebonds, 4 passes et 2 contres. Et pourtant, Dallas l’a bien contenu…