Sans grande difficulté, la force de frappe de Houston s’est imposée contre Dallas, 109-87. Si James Harden n’était pas en réussite, il a eu la bonne idée de ne pas insister avec son shoot et d’animer le jeu de son équipe, passant à un rebond d’un nouveau triple double (18 pts, 9 rbds, 16 pds). À ses côtés, ses coéquipiers ont en revanche fait mouche, qu’il s’agisse de Pat Beverley (15 pts, 7 rbds), Trevor Ariza (17 pts, 7 rbds) ou Clint Capela dans la raquette (13 pts, 10 rbds). Malheureusement pour Dallas, la ritournelle est souvent la même : Harrison Barnes (20 pts) et Wesley Matthews (26 pts) sont bien seuls, et si Dorian Finney-Smith (11 pts, 4 rbds) ou Dwight Powell (8 pts, 6 rbds) ont le mérite de montrer de belles choses, il va sans dire que cela reste limité face à une telle escouade.
Wesley Matthews seul face à un ogre
Incisif dans les premières minutes, James Harden donne la mesure avant de laisser ses coéquipiers se régaler. Sur un tir primé, le néo-meneur donne déjà neuf longueurs d’avance après moins de sept minutes de jeu (21-12) et la soirée s’annonce longue pour les Mavericks. Wesley Matthews a beau se démener pour grappiller quelques points, l’arrière est isolé et son équipe prend le bouillon de toutes parts. Il parvient néanmoins à la ramener un temps dans le match sur un tir primé mais Houston semble bien avoir pris l’option de le laisser prendre du rythme sans que les autres ne puissent s’impliquer. Dans les dernières secondes, Montrezl Harrell se fend d’un tir primé avant que James Harden ne récolte une faute derrière l’arc, et les Rockets refont l’écart (36-27).
Les Rockets trop puissants
Si Dallas résiste encore un temps par la suite, le groupe de Rick Carlisle perd pour de bon du terrain face à l’alternance de jeu des Rockets. Dans la raquette, Clint Capela se régale par son opportunisme et Eric Gordon enfonce le clou de loin. Malgré un panier dans les derniers instants de Harrison Barnes, le mal semble déjà fait, non pas au regard du score (60-49) mais de l’incapacité des Mavericks à contenir les joueurs de Mike D’Antoni.
Quelque peu tranquille, Houston déroule tranquillement en deuxième période, non sans commettre quelques erreurs laissant leur coach pantois. Ce dernier recadre son groupe afin de maintenir un niveau de jeu décent mais il est clair que ce soir, Dallas ne constitue pas une menace. L’effectif de Rick Carlisle n’a tout simplement pas les réponses alors que Houston peut se permettre de piocher dans un banc solide, à l’image de Sam Dekker ou Eric Gordon. Sur un nouveau tir primé, ce dernier donne 16 longueurs d’avance dans l’ultime période, sonnant le glas de Dallas, déjà secoué par les fulgurances extérieures de Patrick Beverley, auteur d’un 4 sur 6 à 3-points dans le dernier quart-temps.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.