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Continuité et stabilité, les mots d’ordre à Charlotte

batum-hawksActuellement à 8 victoires en 13 matchs, les Hornets ont pris le bon wagon à l’Est, derrière les Cavs et les Hawks. Après une intersaison durant laquelle ils ont dû abandonner leur arrière titulaire (Courtney Lee), leur meilleur sixième homme (Jeremy Lin) et un ancien de la maison (Al Jefferson), ils ne semblent finalement pas trop ressentir ces départs. 

S’inspirer des meilleures équipes de la ligue

La raison principale en est que la franchise de Caroline du Nord a choisi la voie de la continuité.

« La plupart des meilleures franchises dans la ligue, que ce soit San Antonio, OKC ou Golden State, il y a toujours un semblant de continuité », avance Rich Cho sur NBA.com. « C’est très important quand on essaie de construire. On met beaucoup l’accent sur le développement des joueurs et notre staff fait du très bon boulot là-dessus. C’est une extension de notre philosophie qui consiste à garder nos jeunes. »

En prolongeant Kemba Walker, Michael Kidd-Gilchrist et récemment, Cody Zeller, les Hornets ont effectivement pris le parti de former leurs choix de draft et de jouer la montre. Pour une progression tout en douceur.

« C’était l’un des arguments majeurs [de Stan Van Gundy] », ajoute le coach Steve Clifford, un ancien assistant de SVG. « C’est très facile, quand on analyse un gars, de dire qu’il ne fait pas ci ou ça et de le laisser partir. Mais après, tu as un gars qui a des capacités similaires mais il lui faut un an pour être à l’aise dans notre système. Quand on a des gars qu’on sent bien et qui s’adaptent bien à ce que tu fais, il faut être fou pour les laisser partir. Ça dépend de la vision de la franchise en son entier. Avec Michael [Jordan], quand on parle avec lui, il a toujours une vision. Il parle constamment de ce que les joueurs peuvent devenir. »

En l’occurrence, cet été, les Hornets ont dû gérer plusieurs dossiers chauds. Celui de Nicolas Batum était la priorité n°1, juste devant la prolongation de Marvin Williams.

« J’étais hyper nerveux », rappelle Kemba Walker. « Je ne voulais pas perdre ces gars. Je savais qu’on ne pourrait pas payer tout le monde. J’aurais adoré qu’on garde tous les gars mais, malheureusement, ça n’a pas été possible. Nic et Marv étaient les deux priorités. J’ai eu la chance d’aller à Dallas et de faire partie de la réunion avec Nic. C’était super, on a pu dire ce qu’on avait à dire. »

L’ailier tricolore a récemment confirmé que le discours de Walker, plus les attentions spéciales des Hornets qui ont notamment réalisé une vidéo spécialement pour lui, depuis sa Normandie natale, l’avaient touché au coeur.

Un noyau dur pour un avenir solide

Tournant à 15 points, 7 rebonds et 5 passes en ce début de saison, Nicolas Batum a retrouvé tout son peps après un été des plus compliqués avec l’Equipe de France.

« On était inquiet », reprend le GM à propos de Batum. « Il a réussi une énorme saison l’an passé et on savait qu’il aurait beaucoup de propositions. On l’a rencontré avant que la free agency ne débute et on a réussi à trouver un accord dès le premier jour. On a pu avancer en confiance car on a vu qu’il voulait rester avec nous. Il aime nos coachs, le staff, la ville. On ne sait jamais ce qui peut se passer quand les joueurs commencent à rencontrer d’autres équipes. »

Le Thunder peut attester de la véracité de cette remarque. Mais le camp de Nicolas Batum a toujours penché pour la stabilité également. Nouveau papa, l’ailier tricolore se sent bien chez les Hornets.

En tout état de cause, les Hornets ont bien l’intention de poursuivre leur ascension sous la houlette de coach Clifford. Kemba Walker (25 points, 5 passes, 4 rebonds) joue à nouveau à un niveau All Star cette saison, et si Charlotte reste dans le Top 5 de l’Est, il n’y a aucune raison pour que l’ancien d’UConn ne soit pas à la grand-messe de février.

À vrai dire, le noyau dur des Hornets profite de l’idée d’avoir une fenêtre de trois-quatre saisons pour continuer à progresser.

« Moi, Nic, MKG, Marv et Cody, on est tous assurés de rester ici pour la même période », conclut Kemba Walker. « On a l’opportunité de grandir ensemble. C’est un bon point de départ. On adore jouer ensemble. On sait comment jouer ensemble. On sait qui aime faire quoi et comment chacun joue. Je ne pense pas qu’on ait besoin de plus de joueurs. On va continuer à grandir. On travaille dur, tous autant qu’on est. Les gars de l’équipe voient ça et on verra qui sera amené à nous rejoindre, mais en voyant combien on travaille dur, ils suivront le mouvement. »

Avec Frank Kaminsky, Roy Hibbert, plus Marco Belinelli et Jeremy Lamb sur le banc, les Hornets ont un effectif qui tient la route jusqu’au 11e homme. Pendant que certaines équipes sont encore en train d’établir leur identité et cherchent encore à intégrer leurs derniers arrivants, Charlotte semble d’ores et déjà à son rythme de croisière.

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