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Doucement mais sûrement, les Warriors montent en puissance

Si les derniers matchs sont plus qu'encourageants, Golden State oscille toujours entre le bon et le très frustrant. Trois semaines après leur défaite de 29 points face aux Spurs en ouverture de la saison, les Warriors ont rectifié le tir. Après dix matchs, ils présentent un bilan de huit victoires pour deux défaites, soit le meilleur départ à l’Ouest derrière les Clippers (10-1). Si les derniers matchs sont plus qu’encourageants, Golden State oscille toujours entre le bon et le très frustrant. Rien de nouveau, depuis l’arrivée de Steve Kerr et une vague sans précédent de succès, cette équipe a tendance à choisir ces matchs. Les vieilles habitudes ont la vie dure, mais cette année les raisons sont plus variées.

Une défense encore en rodage

La principale préoccupation vient de la défense. Derrière l’énergie de Draymond Green, les Warriors nous ont habitués à changer sur tous les écrans, à agresser leurs adversaires et à perturber les attaques les plus huilées. Cette saison, les Dubs se retrouvent dans le ventre mou de la ligue. Ce déclin est directement lié au départ d’Harrison Barnes, d’Andrew Bogut, et à moindre mesure de Festus Ezeli. Avec deux nouveaux titulaires et une flopée de nouveaux joueurs sur le banc, Ron Adams, gourou défensif des Dubs depuis 2014, doit repartir de zéro. Certes, les anciens sont là, mais la familiarité s’est évaporée.

Problèmes de communication, hésitations, les symptômes ne trompent pas. L’effectif n’est pas sur la même longueur d’onde, et l’inverse serait surprenant. Plus les joueurs évolueront ensemble, plus la mayonnaise prendra. Personne au sein du vestiaire n’est d’ailleurs inquiet des performances défensives, qui ne peuvent que s’améliorer.

Z’avez pas vu Zaza ?

Certains signes paraissent toutefois plus sérieux, et ils pointent tous dans la même direction : le secteur intérieur. Bon dernier de la ligue en terme de rebond offensif concédé, Golden State laisse également ses adversaires tirer à plus de 64% de réussite près du cercle. Sans Bogut et Ezeli, les Warriors savaient qu’ils allaient souffrir dans la raquette. Malheureusement pour eux, la production de Zaza Pachulia est bien pire qu’envisagée.

Lors du « media day », Steve Kerr avait tenu à souligner les qualités défensives de son nouveau pivot. Si le Géorgien n’est pas un grand rebondeur et contreur, sa science du positionnement devait limiter la casse. Après dix matchs, cette théorie a pris un peu de plomb dans l’aile. Si tout n’est pas de sa faute, certaines tendances ne peuvent être ignorées. Trop lent pour rester devant les arrières adverses sur pick & roll, en retard dans les aides, et en difficulté poste bas, Zaza Pachulia connait une acclimatation compliquée. Parmi les cinq titulaires, il possède la pire évaluation défensive.

Concrétisation de leur potentiel offensif

L’ancien Mav est également montré du doigt de l’autre côté du terrain, mais son impact est ici moins déterminant. Le principal reproche qu’on peut lui faire dans ce domaine est de ne pas toujours savoir où se placer quand Stephen Curry ou Kevin Durant cherchent à attaquer le cercle. Il devrait toutefois gommer ça assez rapidement.

Comme en défense, le manque de familiarité était flagrant lors des quatre premiers matchs de la saison. Connus pour leurs mouvements incessants, les Warriors semblaient figés, la balle restant dans les mains de chaque joueur une fraction de seconde de trop. Si ce détail paraît insignifiant, il crée une différence non négligeable en terme de rythme, et d’adresse.

Les Warriors ont cependant vite retrouvé leur marque de fabrique. Lors des six derniers matchs, à l’exception de la défaite à Los Angeles, ils ont à chaque fois gravité autour des 30 passes décisives, et tiré à plus de 51% de réussite. Leur adresse longue distance est également de retour avec cinq matchs de suite à plus de 45% ! Les doutes autour de la cohabitation entre Durant (27.8 points de moyenne), Curry (27.2 points de moyenne), Thompson (18.8 points) et Green ont déjà laissé place à une domination de la plupart des catégories statistiques offensives : évaluation, points, passes décisives et pourcentage de réussite. Et là aussi, les Dubs ne peuvent que progresser…

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Conscients de leur potentiel, les Warriors ont une confiance inébranlable en leur collectif. Face à Phoenix, leurs errements défensifs ont été gommés en deux temps trois mouvements par le talent offensif de leur cinq de petite taille. « On ne gagnera pas le titre de cette façon » a annoncé Steve Kerr après la rencontre, mais pour l’instant son équipe semble s’en contenter, tout particulièrement face à des équipes supposées plus faibles.

Du côté d’Oakland, la leçon de la saison dernière est dans tous les esprits. Golden State préfère cette année monter en puissance, doucement, même s’il faut laisser filer quelques matchs en route. Leur premier road trip à l’Est, où ils feront face à Toronto, Boston, Milwaukee et Indiana devrait en être l’illustration parfaite.

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