Posséder dans ses rangs l’un des joueurs les plus talentueux et les plus clutch de la ligue permet de se sortir de bien des situations. Portland le sait, et Damian Lillard (37 pts) s’est chargé de crucifier les Nuggets par deux fois. C’est d’abord lui qui arrache la prolongation sur un magnifique backdoor sur une touche (104-104), puis c’est encore lui qui plante le floater qui tue à la dernière seconde pour arracher la victoire (114-112).
« C’est l’un des matches les plus fous auquel j’ai participé, avec les lumières qui s’éteignent, et nous qui avons fait un grand match » commentera le héros du jour. « Ils ont sorti un super match, mais on a trouvé un moyen de s’en sortir en arrachant la prolongation, puis en remontant au score dans la prolongation. Je pense que ça en dit long sur notre résistance. »
Une panne de courant de 30 minutes !
Eh oui, Lillard a raison de le mentionner, il y a eu une coupure d’électricité. Les Nuggets menaient 90-85 dans le money time lorsqu’une rangée de projecteurs s’est éteinte. La coupure va durer… près de 30 minutes ! Un incident qui permettait de faire une pause dans un match complètement fou puisque les Nuggets venaient de coller un 17-0 pour effacer un déficit de 11 points (70-59). Ils mènent encore de 9 points à deux minutes de la fin (104-95), mais les Blazers ne lâchent rien. Lillard à 3-points, puis McCollum près du cercle recollent au score (104-102).
Ce qui est fou, c’est ce que Wilson Chandler aura ensuite les deux lancers pour assurer la victoire des Nuggets. Il reste quatre secondes. Mais il les manque, et voilà comment Lillard se retrouve à décrocher la prolongation sur un service en or de Plumlee sur la touche.
Nikola Jokic en feu
Dans les cinq minutes supplémentaires, Nikola Jokic continue son festival. Le Serbe est en feu, de loin comme de près. Il réalise son meilleur match en carrière avec ses 23 pts et 17 rbds. Mais en face, McCollum sort de sa boite, et il égalise (109-109). Le public est debout, et il exulte lorsque Danilo Gallinari donne 4 points d’avance à 1min15 de la fin. Mais Plumlee aux lancers-francs, puis McCollum égalise (113-113).
Balle à Gallinari qui s’enfonce dans la défense et se fait bâcher (avec la faute ?). Il reste une quinzaine de secondes. Damian Lillard met la balle sous le bras. Il demande à tout le monde de se pousser. Kenneth Faried s’occupe de lui. Lillard le déborde et s’en va inscrire un floater sur son côté gauche. Il ne saute même pas de joie. Sur le banc, Evan Turner le regarde et lui montre son poignet. Eh oui, c’est le Lillard Time !
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