C’est sans Gordon Hayward, ni Derrick Favors ou encore Alec Burks que le Jazz va se présenter face aux Blazers cette nuit. Deux titulaires et un joker offensif en moins, c’est compliqué pour attaquer la saison, et pourtant Utah va devoir se faire violence car l’équipe est attendu au tournant. Les bookmakers les voient en playoffs avec près de 50 victoires, ESPN, comme Basket USA d’ailleurs, les classe 5e à l’Ouest, et forcément il va falloir assumer ce nouveau statut.
« Pour être franc, je n’ai même pensé à toutes ces attentes » avoue Rodney Hood au Salt Lake Tribune. « Je n’écoute pas ce qu’on dit. Je sais qu’on peut être une meilleure équipe que ce qu’on était, et qu’on a ajouté de bonnes recrues. Mais on doit continuer à progresser de jour en jour, récupérer des gars en bonne santé et faire tourner l’ensemble. »
De retour à l’Ouest après une dizaine d’années passées à l’Est, Joe Johnson résume la situation : « Je comprends que c’est le ‘Wild, Wild West’. Ça va être compliqué. On est une équipe à la mode mais, c’est en comptant sur Gordon, Derrick et Alec. »
Une marge d’erreur très fine
Trois joueurs qui pèsent 50 points par rencontre, absents pour la reprise, et qu’il va falloir suppléer. Le tout avec 8 premiers matches sur 11 à l’extérieur !
« Notre marge d’erreur est un peu plus mince, mais j’aime l’idée qu’on sera compétitif » réagit Quin Snyder. « On apparaît moins bon qu’il y a un mois car notre effectif est différent d’il y a un mois. »
Pour Johnson, c’est jouable d’autant que le groupe est riche, et composé de joueurs qui jouent avec leur tête.
« On a beaucoup de gars qui comprennent vraiment le jeu » souligne-t-il. « Ça pourrait être plus facile, mais au final, il faut jouer, et on fera notre maximum pour rester au niveau en attendant le retour des gars comme Gordon et du grand Derrick. »