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Les 11 (bonnes) raisons de ne pas rater la saison NBA

11-bonnes-raisonsQuatre mois après l’incroyable épilogue de la saison 2015/16 et ce Game 7 de légende entre les Warriors et les Cavaliers, la NBA reprend ses droits ce soir avec une saison NBA en tous points exceptionnelle. Changements d’équipes de Kevin Durant et Dwyane Wade, retraites de Kobe Bryant, Tim Duncan et Kevin Garnett, l’éclosion définitive d’Evan Fournier, la perspective d’une belle entre Cleveland et Golden State…

Les raisons de suivre de très près cette saison ne manquent pas, et la rédaction vous en donne 11 !

Parce que le jeu est en pleine métamorphose

Kobe Bryant, Tim Duncan et Kevin Garnett sont partis à la retraite. Dirk Nowitzki, Paul Pierce et Vince Carter ne sont plus très loin de la sortie et c’est tout une période qui disparaît pour moi.

Après mes souvenirs brumeux de Michael Jordan et Hakeem Olajuwon, les stars qui ont fait la transition entre le XXe et le XXIe siècle ont accompagné mes après-midis de collégien et lycéen, les yeux rivés sur NBA TV, une boîte de biscuits et un grand verre de jus d’orange sur la table basse du salon.

Désormais, c’est une nouvelle époque qui semble s’ouvrir pleinement. Une époque où le « small ball » règne en maître, où les postes s’atténuent petit à petit au profit de joueurs polyvalents, capables de défendre sur tous les profils d’attaquants. Une époque où le tir à 3-pts est devenu tout puissant, où les mouvements sont essentiels, où les défenses doivent être plus malignes et coordonnées. Comme le résumait joliment ESPN l’an passé, « Shaquille O’Neal martelait les défenses jusqu’à ce qu’elles se brisent, Stephen Curry les étire jusqu’à ce qu’elles rompent ». L’époque peut paraître plus « soft » qu’auparavant mais, pour ma part, je ne sais pas si se faire écarteler est beaucoup moins violent que de se faire écrabouiller…

Avec ces nouvelles règles, ces nouvelles armes, ces nouveaux profils, la NBA change, évolue et poursuit toujours plus loin sa quête de l’efficacité. C’est passionnant, et ça n’enlève en rien au spectacle. C’est juste différent.

Parce qu’on peut vivre un événement historique : une 3e finale identique d’affilée

Je ne vais pas être très original en pronostiquant les présences des Cavaliers et des Warriors en finale. Je m’attends d’ailleurs à ce qu’ils survolent la saison, voire les playoffs, et on les retrouvera donc en finale en juin prochain. En même temps, on est beaucoup à réclamer une belle après l’incroyable scénario de juin dernier. Voilà un nouveau défi pour LeBron James : garder son titre, et en remporter un 4e, face à la « super team » des Warriors de son pote Kevin Durant. Mais ce qui me séduit d’avance, c’est qu’on pourrait donc assister à une 3e finale de suite avec les mêmes équipes. Cela peut sembler anecdotique mais ce serait historique. En effet, jamais dans l’histoire de la NBA, deux franchises se sont retrouvées trois fois de suite en finale. Je vous vois faire des yeux ronds en pensant aux Celtics et aux Lakers, dans les années 60 ou 80. Eh bien non ! On n’a jamais eu droit à des duels entre Magic et Bird trois saisons de suite. Voilà pourquoi la saison qui arrive peut être historique…

Parce que la NBA débute sa vie sans Kobe, Duncan et Garnett…

En 1995, le monde n’avait rien à voir, ou si peu, avec celui d’aujourd’hui. La NBA, non plus. Cette année-là, celle de l’ouverture au grand public du « World Wide Web », celui-là même où nous nous exprimons chaque jour aujourd’hui, Michael Jordan partait à la reconquête de son aura oubliée quelques mois plus tôt sur un terrain de baseball. Pour la ligue, ce retour constituait à lui seul une raison d’être, d’exister sur la place publique après une saison et demie à la recherche d’un second souffle. Cette année-là marque également l’entrée en scène d’un certain Kevin Garnett. Du haut de ses 18 ans, le natif de Chicago, ville adoptive de Sa Majesté, est bien loin de créer la même euphorie. Pourtant, plus de deux décennies après, la ligue pleurera elle aussi son départ. Le sien, mais aussi celui d’un arrière aussi arrogant que brillant en provenance de Philadelphie, ainsi que celui d’un géant des Îles Vierges, pourtant jadis destiné à la natation. Depuis 1995, la NBA n’avait jamais connu une saison sans eux. Ils laisseront un impact énorme. En 1998, après la deuxième retraite du n°23 des Bulls, rares étaient ceux qui osaient prévoir de beaux jours à venir pour la NBA. En effet, comment se relever du départ, que l’on croyait définitif, de celui qui était pour beaucoup le meilleur joueur de l’Histoire ?

La réponse se tient en grande partie dans les trois protagonistes nouvellement retraités : Kevin Garnett donc, Kobe Bryant et Tim Duncan, tous arrivés dans la ligue à un an d’intervalle.

Les deux premiers furent les premiers lycéens de la NBA moderne à connaître tant de succès (Darryl Dawkins et Moses Malone les avaient, il est vrai, précédés), le deuxième, au contraire, sortait d’un cursus universitaire complet mais sa route fut tout autant jalonnée d’immenses réussites. Ces trois hommes ont remporté onze des dix-sept derniers titres de la NBA. Après la deuxième retraite de Michael Jordan, ils ont tout simplement incarné l’une des raisons principales de l’attractivité de la ligue, sa raison d’exister. Chacun d’entre eux a son histoire, impossible à résumer en quelques lignes, et tous ont comblé des milliers de nos nuits, constituant à eux-seuls une raison de programmer son réveil à des heures inhumaines. Dans leurs exploits, dans leurs échecs, ils ont accompagné la NBA de l’ère AOL à celle de Facebook. Des vestiges d’un temps si ancien et pourtant si proche à la fois.

Maintenant qu’ils sont partis pour de bon, celle-ci doit à nouveau se renouveler. À vrai dire, la ligue n’a pas attendu pour entamer sa mue mais cette saison, elle se fera plus vive. Adieu le sepia, vive le Full HD. Et contrairement à il y a dix-huit ans, je ne me demande plus comment la ligue se relèvera. Des joueurs comme Karl-Anthony Towns, Devin Booker, Joel Embiid et tant d’autres ont déjà hâte d’égayer nos nuits et suivre les traces de nos idoles passées. Les rois sont morts, vive les rois et longue vie à la NBA !

Parce que la conférence Est sera plus indécise et intéressante que la conférence Ouest

Malgré l’abondance de talent dans la conférence Ouest, c’est vers l’Est qu’il faudra se tourner pour avoir un peu de suspense. La conférence Est sera une nouvelle fois indécise avec une dizaine d’équipes, derrière les Cavs, à se battre pour accrocher une place en playoffs.

Si la bande de Tyronn Lue fait office de grand favori pour retourner en finale NBA, et si les Sixers et les Nets sont ancrés aux bas fond de la conférence, les douze autres équipes auront leur mot à dire. La meute est menée par des Raptors plus expérimentés et par des Celtics qui peuvent compter sur la science de Brad Stevens, sur l’une des meilleures défenses de la ligue et sur l’arrivée d’Al Horford. Attention également à des Pacers new look et à des Hornets et Pistons qui chercheront à confirmer. Atlanta entre dans un nouveau cycle avec Dwight Howard et la prise de pouvoir de Dennis Schröder alors que Washington, Orlando et Milwaukee tenteront d’accrocher le bon wagon. Enfin, à Chicago et New York, le mystère est de mise avec deux équipes assemblées pour le meilleur et pour le pire.

Oubliez la reconquête des Warriors, la dernière chance des Clippers, le renouveau des Spurs ou les ambitions du Jazz et des Blazers. La chasse aux champions est ouverte et elle commence à l’Est.

Parce que Vince Carter va dunker pour ses 40 ans

Putain, 40 ans… Des stars des années 2000, il ne reste maintenant plus que lui après les départs en retraite de Kobe Bryant « Black Mamba », « Dream Tim » Duncan, et du « Big Ticket » Kevin Garnett cet été. Désormais role-player à Memphis, Vince Carter alias « Vinsanity » ou encore « Half-man Half-amazing » aura 40 printemps cette saison, le 26 janvier prochain, et il y a fort à parier qu’il fête la quarantaine avec un beau petit moulin à vent des familles, et pourquoi pas dès le lendemain sur le parquet de Portland. Pendant 15 ans, Vince Carter, le « Mister Nice Guy » des stars NBA, s’est attiré la sympathie des fans de basket du monde entier. Avec son jeu ultra spectaculaire et ses dunks de folie, comme au concours de dunks du All-Star Game 2000 à Oakland, ou son tomar par dessus notre Fred Weis national aux Jeux de Sydney quelques mois plus tard. Il est entré dans la légende et sera à n’en pas douter intronisé au Hall of Fame dès la fin de sa carrière, et ce même s’il n’a jamais remporté un titre ou même joué une finale NBA.

Pour moi, Vince Carter est le trait d’union entre ma passion pour le basket et Basketusa.com. C’est son jeu spectaculaire qui m’a avant tout fait aimer le basket. Chaque matin pendant des années, je me suis ainsi connecté sur le site pour suivre les exploits de ce joueur qui me faisait rêver. 10 ans plus tard, c’est son transfert d’Orlando pour Phoenix (2010-2011) qui m’a poussé à déposer ma candidature ici. C’était de mon point de vue le seul moyen pour pouvoir continuer à le suivre tant bien que mal, alors que la carrière de « Half-man Half-retired » commençait à décliner. Aujourd’hui, et comme à chaque début de saison, même si ma vision de ce sport a beaucoup changé depuis, je répète la même phrase à Fabrice : « Tant que Vince Carter sera sur le terrain, tu pourras compter sur moi ! ». En 17 ans de carrière NBA, les moments de bonheur qu’il a procurés à tous ses fans sont innombrables. Participer au concours de dunks du prochain All Star Game serait sans doute le plus cadeau qu’il puisse leur faire, même si celui ci n’aura finalement pas lieu en Caroline du Nord, terre de ses premiers exploits.

Parce que le record de triple double va être battu

Avec un duo Russell Westbrook/Draymond Green à 31 unités, la saison dernière fût la seconde la plus prolifique en terme de triple-double de l’histoire, n’échouant qu’à 3 unités de l’exercice 1988-1989.

Le premier nommé devrait continuer sur sa lancée s’il partage la gonfle, tandis que le second aura plus que jamais un rôle de facilitateur propice aux « TD ». Dénominateur commun des deux hommes, Kevin Durant va profiter du collectif débridé de Golden State pour en enregistrer quelques-uns lui aussi, à peu près autant que son collègue Stephen Curry ou que LeBron James, septième de tous les temps dans la catégorie.

Spécialiste dans cet art, le Rajon Rondo revigoré de Chicago va approcher la dizaine d’unités, tout comme ce diable de Giannis Antetokounmpo, toujours plus impressionnant à Milwaukee. Hassan Whiteside et DeMarcus Cousins s’occuperont quand à eux  du compteur des « Big Men ». Saupoudrez le tout de John Wall, James Harden et Ricky Rubio, ajoutez le quadruple-double de Kristaps Porzingis, et le record est pulvérisé.

Parce que les Sixers vont enfin sortir (un peu) la tête de l’eau

Peut-être qu’il fallait un symbole. Une page symboliquement tournée. Maintenant qu’Allen Iverson est officiellement un membre du Hall of Fame, cette saison pourrait être celle d’un nouveau départ pour les Sixers. Pas de quoi aller en playoffs, non. Mais pour la première fois depuis un moment, des motifs d’espoir semblent apparaître. Plus que Ben Simmons, c’est Joel Embiid qui symbolise selon moi ce nouvel élan. L’ancien pivot de Kansas est un joueur rare sur le terrain, mais aussi en-dehors. Sa personnalité et ses frasques positives font déjà de lui le personnage incontournable à Philly. Beaucoup de hype pour un joueur qui n’a pas joué depuis deux ans ? Oui. Mais c’est déjà mieux que rien. Et les Sixers n’avaient rien ces dernières saisons. Embiid serait un super visage pour cette franchise. Pourvu que les performances suivent !

Avec des joueurs prometteurs comme Dario Saric et Ben Simmons, et quelques pivots à échanger pour équilibrer l’effectif, certaines choses semblent enfin avoir un début de sens en Pennsylvanie. Il était temps. Cette franchise mythique ne mérite pas une telle galère. Voir les Sixers redevenir une équipe respectable serait vraiment une des belles histoires de l’année, et cela semble enfin possible.

Parce que les Wolves sont l’équipe du futur

Avec les progrès constants d’Andrew Wiggins et la très prometteuse saison rookie de Karl-Anthony Towns, les Wolves possèdent un duo d’avenir comme peut-être aucune autre équipe dans la ligue. J’ajoute Ricky Rubio, Zach LaVine voire le rookie Kris Dunn pour obtenir une armada offensive très jeune et athlétique qui, dans un bon jour, peut faire très mal. En 2015, il n’ont remporté que 16 matches ; en 2016, c’est 29 victoires. Je peux donc logiquement attendre au moins 35 succès en 2017.

Pour diriger un tel groupe vers les sommets, il fallait un entraîneur d’expérience au profil plus défensif. Avec Tom Thibodeau, Minnesota va gagner en rigueur défensive, en organisation, en intensité et en discipline tactique. Pas réputé pour son imagination offensive, l’ancien coach des Bulls doit combler les lacunes de son équipe tout en développant ses pépites. Le défi est de taille mais cette combinaison entre les joueurs et leur coach me laisse imaginer une saison très intéressante, notamment sur le plan tactique. Il est toujours singulier de voir évoluer une équipe bourrée de talent, en pleine progression et en recherche d’identité. C’est typiquement ce qui attend Minnesota et je serai très attentif aux contenus et aux résultats des joueurs du coach de l’année 2011. Les Warriors de Stephen Curry ont aussi attendu l’arrivée du coach idoine pour entamer leur conquête des sommets.

Qui sera MVP ?

Parce que Russell Westbrook n’a plus Kevin Durant à ses côtés

« Le monstre est lâché » ! Je suis impatient de retrouver le Westbrook de 2015. Durant était blessé, et Westbrook avait porté sur ses épaules sont équipe, échouant de peu pour la qualifier en playoffs. Aujourd’hui, la version basket du diable de Tasmanie a deux ans de plus. Il est plus mâture. Il reste sur une saison d’exception, prouvant qu’il peut être un passeur et un leader. Et puis, Durant est parti alors que lui a prolongé. Le contraste est saisissant. Sous contrat pour trois ans, il est définitivement le « franchise player », et ça peut tout changer. On peut s’attendre à ce qu’il délègue, qu’il soit plus vocal, qu’il s’investisse plus… Jamais la NBA n’a connu un joueur aussi explosif. Un exemplaire unique que j’adore autant que je déteste. Westbrook, faut le prendre comme il est. Il a les défauts de ses qualités, et la NBA ne serait pas la même sans lui.

Parce que Dwyane Wade va jouer pour l’équipe de ses rêves

Je n’aurais jamais imaginé Dwyane Wade fouler le parquet du United Center, le maillot des Chicago Bulls sur le dos. Né dans un quartier chaud du sud de la ville de l’Illinois, l’homme aux douze sélections au All-Star Game a grandi bercé par les exploits des Bulls et de Michael Jordan. L’histoire est belle alors qu’on le pensait lié au Heat à vie !

Mais cet été, il a finalement décidé de revenir au bercail, et personne n’a critiqué son choix. Lorsque certains quittent leur club de toujours, ça fait grincer des dents. Quand c’est Wade, on se tait car il revient chez lui, et pas forcément pour aller chercher un titre. À 34 ans, il se lance un dernier défi, et il est immense. Il n’a pas grand chose à y gagner dans une équipe bancale où il va devoir partager la gonfle avec Rondo, Carter-Williams et Butler. Mais si un joueur peut transcender ce groupe, c’est bien lui, et comme lui, lorsqu’il était gamin, on rêve tous de (re)voir les Bulls au sommet.

Parce qu’un Français va tourner à plus de 20 pts de moyenne

Et ce Français vous l’aurez deviné, c’est Evan Fournier. Meilleur scoreur tricolore la saison passée avec 15,4 pts de moyenne, le 20e choix de la draft 2012 veut franchir un palier. A 23 ans et avec son avenir financier assuré, l’arrière international veut continuer de grandir et devenir un leader. La présaison confirme les ambitions : en cinq matches, Evan Fournier a atteint à trois reprises les 20 pts, avec une pointe à 24 en 42 minutes face aux Pelicans, il y a cinq jours. Frank Vogel fait confiance à son « frenchie » et pour l’instant il le lui rend bien.

Vu son arsenal technique, sa facilité à driver, ses progrès aux shoots, une raquette renforcée à l’intersaison et le départ de Victor Oladipo, bouffeur de gonfle, je pense que « More Champagne » possède tous les arguments sur le papier devenir le deuxième français de l’histoire à atteindre les 20 pts par match sur une saison NBA. Le premier était Tony Parker, avec 22 pts/m en 2009, et il avait ensuite enchaîné avec des playoffs à 28.6 pts !.

Cette année-là, TP avait disputé son 3e All Star Game. Evan Fournier disputera lui son premier s’il garde le cap. Et je pense, pour connaître son degré d’exigence envers lui-même, qu’il y a arrivera et rentrera dans le livre d’or de la belle histoire des Français de NBA. En février 2016, il pourrait être accompagné de Rudy Gobert et Nicolas Batum, histoire qu’une autre performance historique soit accomplie par le basket tricolore : 3 Français au All Star Game. Le record est de 2 à Houston en 2013 et New Orleans en 2014, avec la paire Parker-Noah. J’ai le droit de rêver ?

Evan Fournier, prochain Français All-Star ?

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