On l’a vu récemment placer un bon gros moulin à vent, comme au bon vieux temps… Vince Carter (1m10 de détente sèche) a beau approcher la quarantaine, il a encore des jambes de feu pour aller placer quelques dunks dont il a le secret !
Pour l’occasion, les Grizzlies ont donc sorti un clip très sympa en réunissant leur arrière vétéran, mais aussi leur nouvelle recrue, encore plus bondissante, DJ Stephens (1m17 de détente sèche). Ce dernier a déjà régalé le public (maigrelet) de D-League avec plusieurs acrobaties de haut-vol, et il décollera désormais pour les Grizz cette année !
DJ Stephens monte tellement haut…
Comme face à Orlando en présaison.
« On sortait d’un temps-mort et coach Fiz avait dessiné un système pour moi en ligne de fond. Drew [Harrison] a fait la feinte de prendre l’écran en tête de raquette. La défense a réagi en montant un peu et moi j’ai pu partir en ligne de fond et décoller. Tout s’est passé comme prévu. Je ne m’attendais pas à une telle réaction après le dunk cela dit… »
https://www.youtube.com/watch?v=00R5KgQAGsc
Ce « tomar » exceptionnel sur la tête de Zo Mourning
Ancien de Memphis, Jeff Green s’est fait avoir comme un bleu. Ainsi qu’il le racontait à Carter après le match, il voyait Stephens un instant à sa droite, le suivant à sa gauche… et puis plus rien, son adversaire était déjà en apesanteur au-dessus de lui !
Expliquant qu’il observe surtout avec attention si les mouvements du dunk sont bien réalisés, c’est-à-dire avec l’ampleur nécessaire sur un windmill par exemple, Vince Carter est un puriste du genre.
Mais sa force, et son statut légendaire le confirme, c’est que Vinsanity pouvait dunker dans tous les sens et tous les styles. En finesse, en puissance… Alonzo Mourning peut témoigner.
« En première mi-temps, j’avais déjà mis un petit dunk sur lui. Et puis, après, c’est Richard Jefferson qui est allé lui placer un dunk sur la tête. À la mi-temps, on a commencé à discuter et j’ai dit, fais gaffe, Zo ne va plus nous laisser dunker sur lui comme ça ! Il va venir pour le contre. Il faudra être prêt. Et de fait, en troisième quart, j’ai vu qu’il m’attendait. Il était prêt à me rencontrer au sommet. Je me suis passé la balle dans le dos pour lâcher mon défenseur, un autre dribble… Et comme j’en parlais à la mi-temps, je me suis d’abord projeté contre Zo. Mon élan était vers le cercle plutôt que vers le haut. Après le contact, j’étais encore plus haut ! Et là, je me suis dit, ne rate pas la finition. C’est ta chance d’avoir le highlight dunk de l’année. »
Rudy Gobert scalpé par surprise
Et Carter ne l’a pas raté, même s’il regrette encore à ce jour de ne pas y avoir mis plus de peps. On ne t’en veut pas Vince ! Par contre, on t’en veut plus d’avoir scalpé notre Rudy Gobert national l’an passé…
« Sur cette action, c’était un peu l’effet de surprise. Je pense qu’il s’imaginait venir me contrer car j’allais partir au layup. Mais quand je me suis rapproché, on peut voir qu’il s’est rendu compte que je venais avec l’idée d’agresser le cercle. Et il voulait me contrer ! Mais c’était déjà trop tard… C’était vraiment une super sensation pour moi car je suis plus vieux et j’ai encore réussi à dunker sur un petit jeune. »
https://www.youtube.com/watch?v=kexJJHT1YG8
Après 18 saisons dans la ligue, ce qu’arrive à faire Vince Carter est tout bonnement hallucinant !
« Quand on vieillit, c’est surtout à la réception qu’on déguste ! Les genoux, les chevilles, le dos… ça fait mal ! »
En attendant de savoir s’il voudra (et pourra) participer au prochain concours de dunks, pourquoi pas aux côtés de DJ Stephens, Vince Carter a laissé dans les annales ce concours de dunks 2000. Un bijou, un joyau, une pépite !
« Je voulais faire le concours de dunks mais je ne voulais pas non plus être étiqueté comme dunkeur uniquement. (…) Et puis, l’autre chose, c’est que je déteste rater des dunks. Surtout pour le concours de dunks du All Star Game. Je voulais que ce soit parfait ! »
Et ça l’a été du début à la fin. À se demander même si quelqu’un pourra, un jour, faire mieux !