Isiah Thomas regrette toujours de ne pas avoir fait partie de la « Dream Team »

Outre Christian Laettner (qui vient de réchapper de justesse à la faillite), il était le dernier en balance pour un strapontin au sein de la « Dream Team », la sélection américaine des JO de Barcelone en 1992 qui allait révolutionner le basket mondial. Et jusqu’à ce jour, Isiah Thomas n’arrive toujours pas à digérer ce camouflet. 

Double champion NBA, MVP des finales, douze fois All Star, Isiah Thomas avait pourtant le dessus sur Clyde Drexler, son adversaire direct pour cette ultime place dans l’effectif. Mais selon l’ancien meneur des Pistons, ce sont des raisons « politiques » qui l’ont empêché de remporter l’or olympique.

« Je l’ai dit à l’époque et je le redirai maintenant, je suis très déçu de ne pas avoir été sélectionné. En tant que joueur, tout ce qu’on faire, c’est être le meilleur possible sur le terrain et gagner des matchs », assure-t-il sur CBS. « Et quand vient le temps pour les gens de juger et faire des sélections, il y a des choix politiques sur lesquels on n’a aucun pouvoir. Ce sont des choses que je pouvais contrôler, des victoires et des titres, que je tire le plus de fierté. »

En bisbille avec Michael Jordan et Scottie Pippen, Isiah Thomas a été exclu de la « Dream Team » parce que plusieurs joueurs avaient fait de sa non-sélection une condition à leur venue. On se souvient d’ailleurs que quelques mois avant les JO de Barcelone, Karl Malone l’avait sonné d’un coup de coude retentissant…

« Est-ce que j’aurais aimé gagner une médaille d’or ? Absolument. Durant les années 80, on boycottait les JO car la Russie avait envahi l’Afghanistan et les joueurs pros n’étaient pas autorisés à jouer. Certaines choses ne sont pas censées arriver et pour moi, c’était les JO. C’est la seule chose qui manque à mon palmarès. Je n’ai rien dans cette catégorie. Pour des raisons politiques, c’est un domaine qui manque dans ma carrière. »