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Peut-on gagner le titre en changeant plus d’un tiers de son effectif ?

Celtics 2007/08Pour être champion NBA, faut-il modifier son effectif en profondeur ou s’appuyer sur le même groupe ? Basket USA a récupéré les chiffres sur les 30 dernières années (via Basketball-Reference), puis en a extrait les statistiques des champions NBA. Sans surprise, les équipes sacrées sont le plus souvent des formations qui avaient modifié par petites touches leur effectif afin de profiter d’un collectif déjà en place. Mais il existe des exceptions. Elles sont très rares puisqu’on n’en recense que deux en 30 ans…

Prime à la stabilité

En moyenne, depuis 30 ans, un champion NBA s’appuie sur un effectif maintenu à 80%. Si l’on se base sur un effectif de 15 joueurs, une équipe gagne le titre lorsqu’elle conserve 12 de ses 15 joueurs.

Ce fut le cas de Cleveland la saison passée qui n’avait procédé qu’à des changements minimes, ou des Warriors en 2015. Le plus souvent, c’est dans la continuité et en s’appuyant sur un même groupe qu’on parvient à se hisser au sommet. Une stabilité qui peut aussi perdurer pendant plus d’une décennie. Les Spurs ont ainsi gagné leurs quatre derniers titres avec des effectifs modifiés entre 16 et 24%. A l’inverse, d’autres équipes se cherchent et multiplient les « reconstructions ». Ces dernières années, les « champions » de l’instabilité se nomment les Lakers et les Knicks. A titre d’exemple, les Lakers viennent de changer plus de la moitié de leur effectif quatre années de suite. Aucune franchise n’a été aussi instable dans l’histoire de la NBA, et on a vu le résultat…

lakers88

Les cas des Re-peat et Three-peat

Certains vont même jusqu’à repartir au combat avec quasiment un effectif inchangé. C’est le plus souvent des équipes qui défendent leur titre. Les Lakers en 1988 avaient un effectif reconduit à 96% ! Même chose pour les Pistons en 1990, les Bulls aussi en 1992, 1997 et 1998. Lorsqu’on défend son titre, sur deux ou trois ans, on a tendance à faire confiance au même groupe, et c’est évidemment logique. Ne dit-on pas « on ne change pas une équipe qui gagne » ?

 

Les exceptions Boston et Miami

Pourtant, on peut aussi gagner le titre avec un effectif en grande partie remanié. Depuis 30 ans, deux franchises sont parvenues à décrocher le titre en ayant changé plus de 30% de leur effectif, et même la moitié de leurs joueurs. Le nom d’une équipe vient tout de suite en tête : les Celtics 2008. Pour récupérer Kevin Garnett et Ray Allen, Boston s’était ainsi séparé de la moitié de son effectif ! Même si le « Big Three » était des plus talentueux, il fallait reconstruire un collectif avec des superstars, et donner des responsabilités à des jeunes ou des role player. Ce fut chose faite sous la coupe de Doc Rivers, mais le titre sera sans lendemain malgré une finale perdue en 2010.

shaqwade

L’autre équipe à avoir réalisé cet exploit, c’est… le Heat. Pas celui de LeBron James, seulement finaliste en 2011, mais celui de 2006 avec Alonzo Mourning, Shaquille O’Neal et Gary Payton pour épauler Dwyane Wade. Le plus incroyable, c’est que le Heat avait terminé premier de la conférence Est en 2005 et ne s’était incliné qu’en finale de conférence face aux Pistons. On pouvait ainsi imaginer le Heat repartir à la conquête du titre avec le même groupe. Comme les Cavaliers en 2015.

Mais Pat Riley avait opté pour l’autre option et il participera à l’un des plus gros trades de l’histoire puisqu’il avait concerné cinq équipes ! Steve Smith à la retraite, le Heat se séparera d’Eddie Jones, Rasual Butler et d’autres… pour récupérer Antoine Walker, Jason Williams et James Posey. Puis plus tard, Riley récupère dans un échange Derek Anderson en provenance de Houston, et signe quelques free agents comme Jason Kapono et Gary Payton. A l’arrivée, le Heat changera 51% de son effectif et s’imposer en finale face aux Mavs. Aucun champion NBA n’avait eu un été aussi mouvementé.

LeBron James

Quelle tendance pour 2016/17 ?

Après avoir perdu son titre, in extremis, les Warriors ont décidé de « casser » leur effectif puisqu’ils compteront 40% de nouveaux joueurs pour attaquer la saison, dont Kevin Durant, Zaza Pachulia et David West. Six joueurs, champions en 2015 et finalistes en 2016, ont dans le même temps fait leurs valises : Andrew Bogut et Harrison Barnes (Mavs), Leandro Barbosa (Suns), Brandon Rush (Wolves), Festus Ezeli (Blazers) et Marreese Speights (Clippers).

Comme on l’a vu plus haut, Miami et Boston prouvent qu’on peut être champions en modifiant plus d’un tiers de ses joueurs. Mais ce sont les seuls en 30 ans à y être parvenus…

A l’inverse, les Cavaliers, champions en titre, ont décidé, comme les Bulls ou les Lakers en leur temps de repartir sur les mêmes bases. Pour l’instant, seuls trois joueurs sont arrivés : Mike Dunleavy Jr, Chris Andersen et le rookie Kay Felder. Sera-ce suffisant pour conserver le titre, ou à l’inverse est-ce que ça manque de sang neuf pour compenser les départs de Timofey Mozgov et Matthew Dellavedova ?

Réponse en juin prochain.

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