Steve Kerr admet des « ajustements » à cause des soucis de Stephen Curry en playoffs

Les questions sur l’état de santé de Stephen Curry auront été un véritable fil rouge cette année en playoffs. Touché à la cheville et au genou au premier tour contre Houston, le double MVP n’était plus tout à fait le même par la suite, malgré une poignée de gros matchs. Diminué, oui mais blessé, non…

C’est le refrain que les Warriors ont répété à chaque fois qu’on leur posait la question. Toujours est-il que Steve Kerr a tout de même changé ses plans après les pépins physiques rencontrés par son meneur de jeu.

« On a fait quelques ajustements en ce qui concerne l’annonce des systèmes qu’on essayait de mettre en place » confie l’entraîneur à CSN Bay Area. « Mais il y a des limites à ce qu’on peut faire. Ça dépend toujours du rythme, on a essayé différentes choses – et n’oublions pas qu’il était phénoménal dans plusieurs rencontres. »

S’ajuster, c’est avouer qu’il y a un souci. Un aveu que, justement, Steve Kerr a bien du mal à faire.

« Steph n’a pas joué à son meilleur niveau contre Cleveland une bonne partie de la série, mais il a fait des gros matchs au cours des playoffs qui nous ont permis d’y arriver » contrebalance-t-il immédiatement. « Ça fait partie d’un tout et si on avait gagné le dernier match, personne n’en aurait eu rien à faire des problèmes de Steph. »

Steve Kerr : « Il était claqué »

Et l’ancien Bull d’assurer que si le meneur de jeu avait été blessé, les Warriors ne l’auraient pas caché. La machine était seulement usée par une saison à records éprouvante.

« Nous n’avons rien caché » insiste-t-il. « S’il y avait eu un diagnostic, nous vous l’aurions dit. On ne cache pas des choses comme ça. Il était claqué, mais ce n’est pas une excuse. Ce n’est pas une blessure, c’est juste la réalité de la saison et ça l’a frappé au mauvais moment, étant donné que ça a commencé au début des playoffs et qu’il l’a trainé tout du long. On ne regrette pas de ne pas l’avoir reposé, on ne regrette pas d’avoir dit ce qu’on a dit. C’est juste la réalité du sport. Il faut toujours un peu de chance pour gagner un titre. On dit tout le temps ça mais c’est la vérité. Il faut se reposer de temps en temps. »

En 2015, les Dubs avait indéniablement tiré profit des absences de Kevin Love et Kyrie Irving pour s’imposer en finale. Cette année, les pépins physiques ont changé de camp.

« Peut-être que ce n’était pas notre année. On a fait une sacrée course, on y était, il ne manquait que quelques secondes. C’est difficile. Ce qui doit arriver arrive. Et puis vous passez à autre chose, c’est ce qu’on a fait. »

En recrutant le MVP 2014. Bonne thérapie.