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Les grands gagnants du marché des transferts : Portland (6e)

NBA: APR 23 Clippers at Trail Blazers

Même si LeBron James, J.R. Smith ou encore Lance Stephenson n’ont pas encore signé leur contrat, Basket USA tire un premier bilan de l’intersaison avec un Top 10 des grands gagnants de l’intersaison.

Après les Warriors, les Knicks, les Pacers, les Mavericks ou Utah, c’est au tour des Blazers, un choix qui fera grincer des dents tant les contrats annoncés sont énormes. Mais l’équipe sort d’une cinquième place dans la conférence la plus difficile de la ligue et ses décisions estivales ne sont pas si imprudentes avec du recul.

INTERSAISON 2016

Arrivées : Evan Turner, Festus Ezeli, Shabazz Napier, Allen Crabbe, Meyers Leonard, Moe Harkless, C.J. McCollum
Départs : Gerald Henderson (Sixers), Brian Roberts (Hornets)
en gras : les prolongations de contrat

Malgré les pertes de quatre de ses joueurs cadres, LaMarcus Aldridge, Nicolas Batum, Robin Lopez et Wes Matthews, Portland a réussi à se renouveler et retrouver les playoffs immédiatement : la performance du staff et de l’équipe est admirable et fort logiquement, la franchise a opté pour la continuité. Élément majeur de la réussite de nombreuses franchises, Spurs, Warriors ou Thunder par le passé, la stabilité est pourtant trop souvent mésestimée.

Au contraire, les Blazers ont bel et bien décidé de s’appuyer sur sa jeunesse, draftée au fil des années. Seul bémol, et pas des moindres, cela lui a coûté très cher : environ 260 millions de dollars sur quatre d’entre eux (Allen Crabbe, Meyers Leonard, Moe Harkless et C.J. McCollum), auxquels il faut ajouter les contrats d’Evan Turner (70 millions sur 4 ans) et Festus Ezeli (15 millions sur 2 ans, partiellement garantis). Si Portland évite la luxury tax pour cette saison, il n’en sera pas de même pour celle à venir.

Le montant des contrats peut évidemment faire peur et c’est légitime mais le choix des Blazers s’expliquent par plusieurs raisons : Portland n’est pas une destination privilégiée par les joueurs et il faut donc mettre de l’argent ; cet été, comme l’a expliqué Neil Olshey, les agents avaient la main et les Nets n’ont pas aidé sur le cas Allen Crabbe ; enfin, la jeunesse est précieuse et les Blazers n’oublient pas qu’au moment de prolonger Klay Thompson et même Stephen Curry (en dépit du montant ridicule de son contrat aujourd’hui), les Warriors ont, eux aussi, été critiqués. N’oublions pas également qu’avec Paul Allen en propriétaire, l’argent n’est pas le principal souci.

LE CINQ MAJEUR

blazers

Déjà dense, l’effectif gagne encore en profondeur. Le cinq majeur engrange un nouvel élément en la personne d’Evan Turner. Parmi les meilleurs sixièmes hommes de la ligue avec Boston, l’ailier amènera de la fluidité et de la création. Son principal défaut reste son shoot extérieur, une lacune anecdotique avec Damian Lillard, C.J. McCollum ou encore Al-Farouq Aminu à côté. S’il aime le ballon, Evan Turner devra en revanche trouver d’autres moyens d’être efficace et de jouer pleinement un rôle de point-forward, d’aiguilleur, pour servir aux mieux ses coéquipiers et couper vers le cercle si besoin.

Prolongé pour 106 millions de dollars sur 4 ans, C.J. McCollum doit aussi prouver dans la durée. 26.5 millions de dollars par an au terme d’une seule grosse saison, c’est conséquent et cela semble déraisonné. Mais dès la prolongation de contrat d’Allen Crabbe, les Blazers s’étaient déjà privés de l’espoir d’avoir de la souplesse pour l’été prochain. De fait, il était préférable de prolonger C.J. McCollum dès maintenant. D’ailleurs, ce contrat ne prendra effet qu’en 2017 : la saison prochaine, il ne touchera que 3.2 millions de dollars. Les Blazers s’évitent des complications en agissant ainsi.

LE BANC : Shabazz Napier, Allen Crabbe, Pat Connaughton, Moe Harkless, Ed Davis, Meyers Leonard, Noah Vonleh, Festus Ezeli, Luis Montero, Jake Layman

Souvent efficace avec du temps, le meneur remplaçant Shabazz Napier a pourtant du mal à trouver sa place en NBA. Pourtant, son sens de l’organisation s’est souvent révélé précieux et ce type de meneur classique peut faire du bien en relais de Damian Lillard. Pour le banc, son académie de jeu peut aider.

La franchise a misé gros sur trois de ses free agents protégés, Allen Crabbe, Meyers Leonard et Moe Harkless. Le premier a réalisé une belle saison et l’une des plus grosses progressions de la ligue mais il n’a encore rien prouvé sur le long terme et dans ce contexte, ses 18.5 millions de dollars annuels semblent énormes en comparaison d’un Klay Thompson (17.5 millions par an) ou Jimmy Butler (19 millions). Il doit donc encore passer un cap pour rassurer. Quant à Meyers Leonard, il gagnera à peu près moitié moins que son coéquipier mais sa fragilité (103 matchs manqués en 4 saisons) et son manque de dureté inquiètent. En revanche, les dix millions annuels offerts à Moe Harkless semblent une idée pertinente : son potentiel défensif est énorme et le joueur sait faire preuve de sobriété de l’autre côté du terrain. À terme, il peut trouver une place dans le cinq majeur en cas de blessure ou pour équilibrer l’effectif : dans cette idée, Evan Turner reviendrait sur le banc pour apporter un second souffle aux remplaçants.

Quant à Festus Ezeli, les Blazers l’ont obtenu à un tarif très raisonnable, aidés par une inquiétude sur l’état de ses genoux. Sa deuxième année n’est pas garantie, Portland ne risque donc rien et si sa santé tient, elle aura réalisé une affaire en or pour sa raquette.

Désormais, Portland présente une profondeur d’équipe très intéressante et si elle a misé gros cet été, c’est aussi parce qu’elle a eu du nez l’an passé en signant Al-Farouq Aminu et Ed Davis sur des contrats très intéressants. Celui du premier court encore pour trois saisons, le deuxième jusqu’en 2018. Même si la souplesse financière de l’équipe est diminuée, nombre de joueurs présentent de la valeur aux yeux de la ligue, par leur âge et leur potentiel. En cas de problème, des échanges sont envisageables.

LE + DE L’ÉTÉ : EVAN TURNER

Joueur gracile et complet, Evan Turner restera sans doute à jamais ce n°2 de la draft qui n’a jamais exploité l’intégralité de son potentiel. À 28 ans, il signe néanmoins le contrat de sa vie après une longue période d’incertitude. Ce contrat n’a pas manqué de surprendre mais rappelons qu’avec l’ancien cap, cela correspond à un salaire de 13 millions de dollars. Pour l’un des meilleurs sixièmes hommes de la ligue et l’un des cadres de la 5e équipe de l’Est, ce n’est pas choquant.

Il apportera à Portland un profil adoré de Terry Stotts : une polyvalence qui lui permet de jouer ailier, arrière voire meneur par séquences. Avec lui, les Blazers peuvent proposer des matchups intéressants. C’est un très bon joueur en pénétration et c’est aussi un excellent défenseur sur pick-and-roll. Sa capacité de création sera aussi précieuse, d’autant que ce n’est ni la qualité première d’Al-Farouq Aminu ou Moe Harkless. Ce rôle n’existait plus depuis le départ de Nicolas Batum, Evan Turner vient combler cette brèche.

LA GROSSE PERTE : GERALD HENDERSON

Un point manque clairement à cet effectif : l’expérience. Gerald Henderson était l’un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe avec Chris Kaman l’an passé, et s’il n’occupait plus vraiment de rôle pour Terry Stotts, il était justement capable de s’effacer et d’apporter autrement, par la voix et l’exemple.

Les Blazers peuvent encore offrir un contrat garanti avec leur room exception, il serait judicieux de l’accorder à un vétéran en quête d’une dernière expérience.

Note : 3 étoiles

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