De Wilt Chamberlain, on retient toujours les records offensifs comme les 100 points inscrits en mars 1962 ou la saison à 50.4 points de moyenne, sans oublier sa puissance physique phénoménale pour l’époque. Néanmoins, l’ancien pivot des Sixers ou des Lakers était également un énorme défenseur, à la fois par son côté rebondeur glouton (le meilleur de l’histoire) mais aussi contreur même s’ils n’étaient pas comptabilisés avant sa retraite.
En regroupant des archives et des articles de journaux, on retrouve parfois des matches de Chamberlain à plus de 30 rebonds et 15 contres, et même une pointe à 23 contres ! En s’appuyant sur une centaine de feuilles de stats, on obtient une moyenne proche des 9 contres par match !!!
Capable de contrer le bras roulé de Jabbar !
Non officiellement, « The Stilt » a donc réussi des triple double, voire des quadruple double puisqu’il a également terminé une saison en tant que meilleur passeur de la ligue (8.6 passes par match en 1968). En fin de carrière, moins dominant offensivement, avec les Lakers, il s’est davantage concentré sur la défense pour porter sa franchise au titre de 1972.
Les plus grands attaquants de la ligue ont buté contre Chamberlain. Même le grand Kareem Abdul-Jabbar et son intouchable sky-hook, contré cinq fois lors de leur premier affrontement.
« J’ai réalisé que j’étais jeune » racontera à l’époque celui qui s’appelait encore Lew Alcindor. « J’ai beaucoup à apprendre du basket professionnel, et il a contré plusieurs de mes tirs. Je n’y étais pas habitué. »
La légende raconte même que Chamberlain a un jour contré le grand Kareem… du torse !