Projeté pour beaucoup comme le futur numéro 1 de la prochaine draft, Ben Simmons n’a cependant pas souhaité faire le moindre workout pour les franchises NBA susceptibles de le sélectionner. En fait, les Sixers n’ont eu droit qu’à une entrevue rapide jeudi dernier.
Avec son premier choix, Philly va-t-il jeter son dévolu sur la star de LSU ? C’est encore tout à fait possible, selon PJ Carlesimo, qui souligne avec justesse un point de détail qui a toute son importance.
« Ce n’est vraiment pas grave qu’il ne fasse pas de workout. On l’a suffisamment vu. C’est évidemment toujours mieux de pouvoir le voir à nouveau. Mais [les Sixers] le connaissent, ils l’ont vu jouer toute la saison, et pendant des matchs, ce qui est mieux qu’un workout. Et puis, ils l’ont vu jouer des matchs à LSU mais pas seulement, en Australie aussi. »
« Ils savent exactement à quoi s’attendre »
De fait, Brett Brown s’y connaît un peu en basket australien, lui qui y a bossé dix ans entre 1988 et 1998. L’actuel coach des Sixers y a longtemps prêché la bonne parole, devenant même sélectionneur national pendant trois ans, entre 2009 et 2012 (après avoir été assistant entre 1995 et 2003). Du coup, il connait Ben Simmons depuis qu’il est tout petit.
Coach Brown a même entraîné son père, Dave, aux Melbourne Tigers pendant quatre ans.
« Coach Brown connaît Ben depuis qu’il est tout petit. Ils en savent plus sur lui que n’importe quelle autre équipe. Ils savent exactement ce qu’ils obtiendront s’ils choisissent Ben Simmons, à savoir un jeune joueur qui a un corps déjà prêt pour la NBA, un gars qui est un très bon passeur, un formidable athlète. Le seul hic, c’est son tir extérieur mais ça ne pourra que s’améliorer en NBA. »