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La légende des Game 7 en finale NBA

lebron-wadeLa saison NBA connaîtra son dénouement dimanche soir à l’Oracle Arena, et il s’agira du 19e Game 7 disputé en Finals depuis la création de la NBA, mais seulement le cinquième sur les 25 dernières années. Les Warriors tenteront ainsi de réaliser le doublé et de parachever une saison exceptionnelle, tandis que les Cavaliers auront pour mission d’apporter à Cleveland son premier titre sportif majeur depuis 1964, tout en devenant la 4e équipe à remporter un Game 7 à l’extérieur.

Cleveland face à l’histoire

Aucune équipe n’a remonté un déficit de 3-1 pour remporter la finale, et les Cavs ne sont que la 3e équipe à revenir à 3-3. La dernière, c’était Boston en 1966, avant de s’incliner dans le Game 7.

Gros suspense une fois sur trois

Six des dix-huit Game 7 joués en finale se sont terminés par une seule possession d’écart et seules quatre rencontres se sont terminées par plus de 10 points d’écart.

Plus grand nombre de points marqués : 125 (Celtics, 1957)
Plus faible nombre de points marqués : 65 (Knicks, 1952)

Les Game 7 des Cavs et des Warriors depuis 10 ans

Finale de Conférence – 2006
Cleveland 61, Detroit 79 (extérieur)

Demi-finale de Conférence – 2008
Cleveland 92, Boston 97 (extérieur)

Bilan global des Cavs : 2-2

1er tour – 2014
Golden State 121, L.A. Clippers 126 (extérieur)

Finale de Conférence – 2016
Golden State 96, Oklahoma City 88 (domicile)

Bilan global des Warriors : 4-4

Les cinq derniers « Game 7 » de l’histoire

2013 – Miami Heat 95 – 88 San Antonio Spurs

Le champagne était au frais et le trophée était prêt à être amené au centre du terrain à la fin d’un Game 6 dominé par les Spurs… mais ce diable de Ray Allen a crucifié les Texans dans les dernières secondes de la partie dans un match entré dans la légende. Du coup, le Game 7 est presque anecdotique tant l’intensité du « money time » du Game 6 est restée dans l’histoire.

LeBron James avait inscrit 37 points (dont cinq paniers primés) et pris 12 rebonds pour mener le Heat à la victoire et à son 2e titre d’affilée. Le match avait été très serré et les Spurs ne comptaient que deux points de retard après un panier de Kawhi Leonard à 50 secondes de la sirène. Tim Duncan avait même eu la balle d’égalisation mais sa tentative avait échoué près du cercle et James avait scellé le sort du match.

Avec 23 points et 10 rebonds, Dwyane Wade avait répondu présent tandis que Shane Battier avait enfilé le costume de facteur X avec 18 points (six paniers à 3-points) pour compenser les soirées difficiles de Ray Allen et Chris Bosh. Les 37 points de James égalaient le record de Tommy Heinshon pour un Game 7 des Finals victorieux et le Heat était devenu la 4e équipe à remonter un déficit de 3-2 avant de remporter les deux derniers matchs à la maison. Depuis, la NBA a changé le format des Finals passant de 2-3-2 à 2-2-1-1-1.

2010 – Los Angeles Lakers 83 – 79 Boston Celtics

Comme en 2008, les éternels rivaux que sont les Lakers et les Celtics s’étaient retrouvés en finale NBA. Cette année-là, les Celtics et leur nouveau « Big Three » composé de Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen l’avaient emporté et ils étaient bien partis pour décrocher un nouveau titre en menant 3-2 avant de disputer les deux derniers matchs au Staples Center de Los Angeles.

Après un large (89-67) succès lors du Game 6, les Lakers seront poussés dans leurs derniers retranchements lors du match final pour finalement s’imposer dans le sillage de Kobe Bryant (23 points) et de Pau Gasol (18 rebonds) pour conserver leur titre acquis en 2009. Mais le vrai héros du match selon le coach Phil Jackson se nomme Ron Artest, auteur de 20 points et nommé MVP officieux de la rencontre par « Master Zen ».

Les deux équipes étaient restées au coude à coude tout du long. À la pause, les Celtics, pourtant diminués, avaient viré en tête (40-34) mais Bryant et les siens avaient produit leur effort au retour des vestiaire pour revenir au contact puis prendre les devants. À noter les dix points marqués par le numéro 24 des Lakers rien que dans le dernier quart-temps.

2005 – San Antonio Spurs 81 – 74 Detroit Pistons

Onze ans après le sacre des Rockets, la NBA a de nouveau droit un Game 7 décisif ! Les Spurs, champions NBA en 2003, affrontaient les Pistons, vainqueurs en 2004. Après cinq matchs, on ne donnait pas cher de la peau des joueurs de « Motown », menés 3-2 avec les deux derniers matchs à jouer au Texas. Jamais une équipe n’avait remporté les Game 6 et 7 à l’extérieur dans toute l’histoire de la NBA. Les Pistons ont pourtant commencé par gagner la 6e manche sous l’impulsion de Rip Hamilton, s’offrant ainsi une balle de match face à Tim Duncan et ses hommes.

Probablement émoussés par leur campagne de playoffs avec 25 matchs joués (un record qui sera battu par les Celtics en 2008), les Pistons ont malgré tout tenu le choc et comptaient un petit point d’avance à la pause (39-38) dans le sillage de Ben Wallace et Chauncey Billups. Les Spurs ont pris ensuite jusqu’à neuf points d’avance dans le troisième quart-temps mais les Pistons étaient revenus au contact et le score était de parité avant d’aborder le dernier quart-temps.

C’est alors que Tim Duncan et Manu Ginobili sont sortis de leur boite pour donner l’avantage aux Spurs. Avec respectivement 25 et 23 points, ils ont dominé la fin de match, privant les Pistons du doublé. On retiendra que Robert Horry était devenu ce soir-là le 2e joueur de l’histoire, après John Salley, à être sacré avec trois franchises différentes (Rockets, Lakers, Spurs).

1994 – Houston Rockets 90 – 84 New York Knicks

Michael Jordan à la retraite, ce sont toutes les stars de la NBA qui se bousculent au portillon pour espérer décrocher le titre NBA. De Karl Malone à Charles Barkley en passant par Reggie Miller et David Robinson, les meilleurs joueurs vont tenter d’aller le plus loin possible mais ce sont au final Hakeem Olajuwon et Patrick Ewing qui vont croiser le fer en finale et se livrer un duel dantesque.

Au final, c’est Olajuwon qui va prendre l’avantage avec 26.9 points, 9.1 rebonds et 3.9 contres de moyenne, contre 18.9 points, 12.4 rebonds et 4.3 contres pour Ewing. Après le Game 5, les Knicks ont la mainmise sur la série et mènent par 3-2 mais les deux dernières rencontres auront lieu à Houston. Il faut un Olajuwon de gala lors du Game 6 (86-84) pour sauver les Rockets du naufrage et le MVP de la saison va porter son équipe sur ses épaules lors du Game 7 avec 25 points, 10 rebonds et 7 passes décisives.

À l’inverse, John Starks va connaitre un calvaire sans nom lors de ce match couperet avec un abominable 2 sur 18 aux tirs (dont 0 sur 11 à 3-points). Une performance qui le hante encore aujourd’hui…

1988 – Los Angeles Lakers 108 – 105 Detroit Pistons

Premier Game 7 depuis le passage au format 2-3-2 en 1985, ce match est entré dans la légende de la NBA grâce à la performance stratosphérique de James Worthy, élu MVP de la finale. Malheureusement, les Pistons n’ont pas pu défendre leurs chances à 100% en raison de la blessure contractée par Isiah Thomas à la cheville lors du match précédent.

En serrant les dents, le meneur de Detroit plantera 10 points en première mi-temps avant de lâcher prise après la pause. Les Lakers en profiteront pour s’envoler et mener 90-75 au début du quatrième quart-temps. À la dérive depuis le début de la série, Michael Cooper prendra feu à 3-points pour les Lakers avec trois paniers primés de rang. Mais les Pistons avaient un coeur énorme, et Chuck Daly lancera un cinq inédit articulé autour de Dennis Rodman, John Salley, Joe Dumars, ou encore Vinnie Johnson, qu’on surnommait « The Microwave » (le micro-ondes). L’écart va fondre comme neige au soleil pour ne plus être que de deux possessions à quatre minutes de la sirène finale.

Dumars ramènera même les Pistons à deux petits points avec un peu plus d’une minute à jouer (102-100). Dans une fin de match étouffante, Bill Laimbeer inscrit un panier primé plein d’audace à six secondes de la fin (106-105) mais A.C. Green redonne trois points d’avance aux Lakers. La dernière possession est pour Detroit. Hélas, Thomas s’écroule et perd la balle. Epuisé et blessé, il sera porté jusqu’aux vestiaires…

En face, le héros du match se nomme James Worthy, qui compile un triple-double monstrueux avec 36 points, 16 rebonds et 10 passes. Le seul de sa glorieuse carrière. Ce match lui vaudra d’ailleurs le surnom de « Big Game James ». Depuis leur déménagement à Los Angeles, les Lakers restaient sur cinq défaites lors des Game 7 (1962, 1966, 1969, 1970, 1984) en finale.

La liste complète des Game 7 en finale

game7

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