Jason Terry se verrait bien retourner à Dallas avec Dwight Howard

Free agent après une nouvelle expérience mitigée, cette fois-ci à Houston, Dwight Howard pourrait rebondir dans une autre franchise cet été. On évoque Charlotte, Portland, Orlando, Milwaukee ou Dallas, option choisie par son coéquipier et ancien Maverick, Jason Terry.

« Ce serait un super choix » lance JET à Sports Day, avant d’émettre certaines interrogations. « Je pense que Dwight est le chaînon manquant mais est-il prêt à venir et accepter le style de coaching de Rick Carlisle ? Il a un bon système offensif, très structuré avec des joueurs et un ballon en mouvement. Les ‘grands’ ne touchent pas trop la balle à l’intérieur. »

Une donnée qui pourrait en effet poser problème au pivot, qui s’est récemment plaint de voir son nombre de ballons diminuer à Houston. Cette saison, il a pris seulement 8.5 tirs par match en moyenne, pour 13.7 points. Son plus faible total au scoring depuis sa saison rookie, malgré 62% de réussite au tir, son meilleur pourcentage en carrière. De quoi faire des concessions du côté de Rick Carlisle également.

« Dwight aura probablement quelques ballons, mais je ne crois pas que ce soit le style de jeu de Rick. Serait-il capable de l’ajuster pour Dwight ? Peut-être » confie Jason Terry.

Faire le voyage avec D12, en attendant d’être entraineur

« Peu importe le rôle de Dwight, il devra être le premier à s’impliquer. Mais lui et Dirk ensemble ? C’est une combinaison puissante. »

Moins alléchante qu’elle aurait pu l’être il y a quelques années, cette association a tout de même de l’allure. Si les J.J Barea, Deron Williams, Wes Matthews et Chandler Parsons reviennent en forme et sont épargnés par les blessures, Dallas aura un noyau de joueurs revanchards capable de jouer les poils à gratter. Un petit groupe au sein duquel Jason Terry se verrait bien, si Mark Cuban lui passe un coup de fil.

« C’est un appel que je ne pourrais pas refuser » avoue-t-il. « Mark Cuban sera toujours dans mon coeur. C’est toujours du business en fin de compte, mais Dallas est ma maison. Ma famille est là et je suis un Maverick pour la vie. »

Et l’ancien shooteur des Celtics d’expliquer à qui veut l’entendre (et surtout Cuban) qu’il a encore un peu de basket en lui.

« J’ai assez de hargne, de chien en moi et d’expérience pour estimer ma valeur pour une organisation. Ça vaut dans le vestiaire, sur le parquet, dans le quatrième quart-temps quand ça devient clutch. Je suis toujours en quête du titre. Un, ce n’était pas assez pour moi et perdre en finale est quelque chose dont je me souviens plus que du titre en 2011, c’est ce qui me motive. Forcément, si une opportunité se présente, je la prendrai en compte. Mais je veux jouer encore une année. »

Qu’en est-il de sa carrière d’entraineur avortée ? Après les discussions avec une équipe NCAA, pourquoi pas la NBA ?

« Ça fait partie des appels qu’on ne peut pas refuser » ajoute-t-il. « À ce moment de ma carrière, en pensant au futur, le travail de coach en est un. Entraineur en chef bien sûr. Mais mon rêve est de jouer une année de plus. »

À Dallas, avec Dwight Howard.