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Devin Booker : brillera bien qui brillera le dernier

Devin BookerÀ l’instar de son pote de fac Karl-Anthony Towns, Devin Booker a parfaitement géré la transition entre Kentucky et la NBA. Treizième choix de la dernière draft, il peut prétendre à une place sur le podium du trophée de meilleur rookie de l’année, derrière KAT, justement, et sans doute Kristaps Porzingis. Gros plan sur l’une des très bonnes surprises de cette cuvée 2015.

Arrivé dans une franchise en plein reconstruction après l’échec de la cohabitation entre Goran Dragic et Isaiah Thomas, le plus jeune joueur de la ligue a su patienter et attendre qu’on lui offre sa chance pour montrer l’étendue de ses qualités. Ce sont les blessures d’Eric Bledsoe et Brandon Knight qui vont ainsi le propulser sur le devant d’une scène qu’il s’est chargé d’occuper pleinement.

« J’avais toujours rêvé d’être un joueur NBA » raconte-t-il dans une formidable série documentaire faisant le parallèle entre sa saison et celle du vétéran Tyson Chandler. « C’était mon but ultime. Mais quand tu réalises que tu y es enfin, que tu dois y faire ta carrière… » dit-il avec une candeur et un sourire semblable à celui de Karl-Anthony Towns. « Je me dis : ‘Je vais devoir profiter des opportunités qui se présentent et quand je serai sur le terrain, ils se souviendront de moi’. »

Et pour cause : l’ancien Wildcat a clôturé son premier exercice avec 13.8 points de moyenne à 42% au tir et 34% à 3 points en 27 minutes de temps de jeu. Un baptême du feu superbe sur le plan individuel, chaotique sur le plan collectif : les Suns ont été plombés par les blessures et ils ont dû transférer Markieff Morris, après s’être déjà séparé de son frère Marcus l’été dernier. Puis Jeff Hornacek s’est vu montrer la porte de sortie, remplacé par son assistant Earl Watson, intérimaire récemment titularisé. Autant d’obstacles et mésaventures, synonymes d’une saison ratée à seulement 23 petites victoires.

Seule la toute première équipe des Suns en 1969 avait fait pire dans l’histoire de la franchise.

Une mentalité de briscard pour le plus jeune joueur de la ligue

Certains diront qu’il est plus facile de briller dans la grisaille. Il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas simple de tourner à 22 points de moyenne sur l’ensemble d’un mois en NBA. Fort de sa participation au Rising Stars Challenge du All-Star Game ainsi qu’à la finale du concours à 3 points, Devin Booker a marché sur l’eau en mars, explosant aux yeux du grand public à coup de tirs longue distance et de paniers clutch. Une réussite qui surprenait tout le monde à l’époque sauf Karl-Anthony Towns, Devin Booker le suppliant alors de lui laisser un trophée de rookie du mois de la conférence Ouest.

« Je n’ai jamais été inquiet pour l’avenir de Devin en NBA » expliquait KAT. « Peu importe l’équipe qui allait le choisir, elle allait prendre un winner et un des meilleurs shooteurs de la ligue, peut-être le meilleur qu’on ait jamais vu. Je suis juste surpris que 12 autres équipes l’aient laissé passer. J’ai toujours su qu’il serait bon puisque je m’entrainais avec lui tous les jours. »

Dans cette cuvée 2015 de très bonne facture, le choix relativement bas de l’arrière s’expliquait par son rôle de sixième homme à Kentucky. En joker de luxe, celui que l’on compare à Klay Thompson avait aidé les Wildcats à réussir une énorme saison que seul un échec en demi-finale avait entaché.

« Je sais que je me suis beaucoup sacrifié et que les scouts se sont posé beaucoup de questions » avoue-t-il. « Est-ce que j’étais capable de dribbler, de créer mon tir… Ce genre de choses. »

Devin Booker et Kobe Bryant se seront croisés

Ce genre de choses qu’il a bien réalisées pour son année rookie, marquant plus de 18 points de moyenne sur l’année 2016, avec six pointes à 30 points et plus sur la saison. La principale qualité du jeune homme étant sa maturité, qui transpire dans son jeu réfléchi, fluide et très autoritaire pour son âge. Juste avant le coup d’envoi de la saison, il regrettait par exemple de ne pas avoir changé son régime alimentaire plus tôt, chose dont beaucoup se soucient en milieu de carrière.

« Il faut changer ça dès maintenant » expliquait-il alors. « En fait, c’est mon travail et cela ne me pose pas de problème. J’ai essayé de gagner plus de muscle, de perdre du gras. À l’université, tout ce que je mangeais était du fast food et cela doit changer. L’énergie influe sur tout. J’aurais aimé le savoir un peu plus tôt, avant mes 18 ans. »

Autre exemple de roublardise précoce pour ce fils d’ancien joueur NBA : le constat du désavantage d’être le plus jeune de la ligue face aux regards des autres, et sa manière d’y remédier.

« On ne peut pas se laisser pousser dans cette ligue. Si tu as la réputation d’être soft, les équipes vont essayer de t’enfoncer à chaque fois que tu seras sur le terrain. Je dois me faire connaître » lançait-il le mois dernier après avoir récolté sa quatrième faute technique de la saison.

Une mentalité qui n’est pas sans rappeler celle de Kobe Bryant, que Booker a eu la chance d’affronter avant son départ à la retraite lors d’une soirée marquée par la victoire des Suns, 28 points du rookie et une paire de chaussure signée de la mention « Deviens Légendaire ».

« Je le trouve fantastique » confiait le Black Mamba après la rencontre au sujet de celui né juste après sa sélection à la draft en 1996. « Je pense qu’il a la bonne attitude, l’esprit de compétition, les bons appuis, de solides fondamentaux. »

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Fil rouge du documentaire pré-cité, produit par la dernière légende du club Steve Nash, tout est désormais une question de « process » pour Devin Booker et Phoenix, ce mot que la NBA affectionne tant. Guidés par le sage Tyson Chandler, les jeunes Suns ont perdu cette année pour gagner l’an prochain, et atteindre les playoffs pour la première fois depuis 2010. Si ce n’est pas la saison prochaine, ce sera la suivante et les fans peuvent avoir confiance en leur jeune talent pour porter sa franchise, si celle-ci est épargnée par les blessures et les mauvais choix.

Toute la saison, il aura titillé les records de précocité des LeBron James, Kobe Bryant et autre Kevin Durant. Mais c’est bien sur la durée qu’il semble promis à intégrer ce groupe de superstars qu’il idolâtrait il y a encore quelques mois.

https://www.dailymotion.com/video/x3zt0fa_devon-booker-28-pts-highlights_sport

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