Les Lakers veulent s’inspirer du modèle mis en place par les Celtics

Kobe Bryant à la retraite, Byron Scott viré, les Lakers peuvent désormais accélérer leur reconstruction et la franchise a déjà frappé un grand coup en recrutant Luke Walton, le talentueux assistant des Warriors, co-responsable du bilan historique des champions en titre cette saison. Selon le vice-président des Lakers, Jim Buss, le tacticien n’a d’ailleurs pas suffisamment reçu de crédit pour sa première moitié de saison avec Golden State (39-4), une réussite qui n’est pas seulement l’oeuvre des joueurs.

« Luke Walton a subi beaucoup de pression »

« Il a été jeté dans cette situation (ndlr : l’intérim de Steve Kerr). Les gens peuvent dire que n’importe qui aurait pu coacher Golden State avec cet effectif mais non, ce n’est pas vrai. » affirme ainsi le dirigeant des Lakers à Basketball Insiders. « Il y avait beaucoup de pression dans ce contexte. Beaucoup de préparation à réaliser. Il me semble qu’il a incroyablement bien géré sa relation avec les joueurs, comment les développer, comment construire la confiance et une culture. »

Pour justifier ce recrutement de Luke Walton, Jim Buss s’appuie aussi sur l’exemple de l’ennemi de toujours, Boston. Dirigés par Brad Stevens depuis trois saisons, les Celtics progressent en même temps que leur entraîneur.

« Boston a fait du très bon boulot car ils ont aussi recruté un jeune coach capable de grandir avec leurs gars. » estime Jim Buss. « Quand on a un coach en mesure de se développer avec vous, c’est une très bonne chose. »

Maintenant que le volet du coaching est clos, les Lakers peuvent se concentrer sur la refonte de leur effectif mais il est très probable que ce dernier évolue peu : Jim Buss considère ainsi D’Angelo Russell, Julius Randle, Jordan Clarkson, Larry Nance Jr. et Lou Williams comme indéboulonnables pour la saison prochaine. D’autres joueurs de l’effectif actuel pourraient aussi rester.

« Selon moi, il y a cinq joueurs solides, des joueurs de noyau autour desquels nous pouvons travailler et construire. J’aime aussi Marcelo (Huertas), je pense qu’il peut être un bon atout dans le bon système. Et j’aime Tarik Black. Il pourrait être un joueur de rotation. »

Pas de renfort via la draft ?

Aussi, Jim Buss estime que les Lakers disposent de suffisamment de jeunes, il est possible que la franchise se serve de son premier tour de draft comme monnaie d’échange. Mardi, Bill Simmons a même évoqué la piste de Paul George…

« Pour le moment, je pense que nous avons le nombre idéal de jeunes et nous ajouterons des vétérans solides » insiste Buss. « Lors des deux dernières années, nous n’avions rien à vendre aux free agents. Croyez-moi, aujourd’hui, nous avons bien plus d’atouts de notre côté et lorsque vous rentrez dans l’une de ces présentations de free agents, vous créez un sentiment très différent. »

Pour le vice-président des Lakers, cette intersaison est cruciale puisqu’il a promis de démissionner si l’équipe n’était pas compétitive en 2017. La date butoir approche et la franchise sort d’une campagne à 17 victoires, la pire de son histoire.