Match 5 de légende : « The Heat Game »

Jusqu’à dimanche, date du match 5 de la finale 2010, Basket USA vous fait revivre quelques uns des plus grands matches 5 de l’histoire de la NBA.

On commence tout naturellement par un match entre les Lakers et les Celtics, celui de 1984 plus communément nommé « The Heat Game ».

En effet, le 8 juin 1984, les deux équipes se retrouvent à Boston pour le match 5 (le format 2-3-2 arrivera en 1985) à 2 victoires partout. Seulement, la ville de Boston laissée fin mai n’est pas tout à fait la même ; 32° voire 35° en milieu d’après-midi en plus de la très particulière humidité de la côte Est des Etats-Unis.

La ville est asphyxiée, le trafic est bloqué, les gens transpirent et attendent le match de la nuit car il sera chaud dans tout les sens du terme.

Le Boston Garden n’a pas d’air conditionné, la température atteint donc selon la chaine CBS les 36° et les fans ont sorti les shorts et les chemises manches courtes.

Les Lakers n’aiment pas cette situation, surtout un Kareem Abdul Jabbar âgé de 37 ans et toujours à côté de son masque à oxygène à chaque temps-mort.

Côté terrain, Larry Bird réussit un énorme premier quart temps avec 8 points et 9 rebonds mais le bon début des Lakers leur permet de rester dans le match, 26 partout après 12 minutes.

Malgré une mi-temps catastrophique de Jabbar (4/16), Los Angeles n’est qu’a 2 points à la mi temps, 55-53.

Pendant la pause, l’arbitre Hugh Evans fera une déshydratation tandis que Robert Parish aura des crampes pendant la seconde période.

Le troisième quart temps s’ouvre sur un 13-3 pour les Celtics dont 8 points de Cédric Maxwell. Ce run va tuer Los Angeles qui sera à 9 points à 12 minutes du terme.

Au final, Boston s’impose 121-103 avec un immense match de Bird, 34 pts (15/20) et 17 rebonds en 42 minutes de jeu. Coté Lakers, Magic Johnson ne finit qu’a 10 points et 13 passes et Jabbar pointe à 19 points à 7/25 aux shoots.

Ce match 5 reste un monument d’intensité et uns des plus grands matchs de l’histoire de la NBA avec un contexte qui ne se reproduira probablement jamais, en tout cas pas pour Bob Ryan, notre confrère du Boston Globe :

« Les Clippers gagneront le championnat avant d’avoir la chance de revoir une chose pareille ».

Le résumé de la finale 1984 :