Le Jazz tenait aujourd’hui sa traditionnelle conférence de presse de fin de saison et à cette occasion, Rudy Gobert a évoqué sa santé, sa saison et ses plans pour l’intersaison. Absent pour l’ultime et épique rencontre de la saison, le pivot français a tout d’abord tenu à rassurer sur l’état de sa cheville.
« Ma cheville va mieux. » a t-il répondu. « Rien n’est cassé, ce n’est rien de très grave. Cela va prendre une semaine de repos environ pour s’assurer que tout va bien avant de revenir en France. »
« Ça a été une saison assez dure »
Avec 21 matchs manqués, Rudy Gobert n’a pas pu s’affirmer comme on l’attendait pour sa troisième saison professionnelle. Le pivot reconnait un peu de frustration mais au jeu des vases communicants, il préfère voir le verre à moitié plein et se prépare déjà mentalement pour revenir plus fort la saison prochaine.
« Ce fut une saison étrange avec les blessures. » confie t-il. « J’ai essayé de revenir, mes coéquipiers m’ont aidé à me ré-intégrer car j’étais absent pendant une vingtaine de matchs et il fallait de nouveau s’habituer à jouer avec moi. Ça a été assez compliqué. J’ai quand même l’impression d’avoir progressé, j’ai beaucoup appris cette saison. Cet été, le plus important sera de me renforcer musculairement et de travailler ma résistance (…) Je peux encore m’améliorer sur mon jeu de jambes, ma compréhension du collectif et ma relation avec les coéquipiers. »
Cependant, son intersaison ne passera pas forcément par Manille où se jouera le Tournoi de Qualification Olympique du 4 au 10 juillet. Alors que l’incertitude règne autour de la participation des joueurs NBA, notamment ceux en renégociation contractuelle, Rudy Gobert ne fait pas exception.
« En ce qui concerne le TQO, qui commence en juin, je n’ai pas encore pris de décision à ce sujet mais je vais tâcher d’être intelligent, et on prendra une décision assez rapidement. Si l’équipe se qualifie, il y a les Jeux en août et je pense y aller. »
L’absence du pivot du Jazz serait évidemment une grosse perte pour l’équipe de France, habituée depuis deux campagnes à bénéficier de sa dissuasion défensive et son opportunisme au rebond offensif sous les panneaux. Pour le moment, le visage de cette équipe de France en mission est encore très flou.