On ne voudrait pas lui porter la poisse mais Derrick Rose n’est vraiment plus très loin de son meilleur niveau. Depuis le 1er janvier, il tourne à près de 19 pts, 5 pds et 4 rbds de moyenne. Le tout à 47% aux tirs. Rose est en constante progression, et pour l’intéressé, ça n’a rien de surprenant…
« Je ne sais pas si tout le monde est au courant, mais j’ai le sentiment d’être un sacré bon joueur » a-t-il rappelé à USA Today. « Vu ce que j’ai traversé, et vu que j’ai dû modifier mon jeu, en étant productif sans ma vitesse, ça en dit long si vous connaissez le basket… »
Le problème, c’est que Chicago déçoit, et qu’on guette à chaque instant la rechute de Rose.
« Il a retrouvé un bon rythme, mais malheureusement, il a quelques blessures gênantes qui le font rater quelques matches » regrette Fred Hoiberg. « Mais le mois dernier, il a été agressif comme il faut pour nous aider. Il a fait du bon boulot pour impliquer les autres, et il a fait la différence en fin de match dans beaucoup de matches. »
« Croyez-moi, je suis heureux ! »
Loin des spotlights braqués sur Stephen Curry, Russell Westbrook ou encore Damian Lillard, Rose se concentre sur son équipe pour l’aider à arracher les playoffs. Peu importe que le public l’ait oublié, sa santé est essentielle.
« Croyez-moi, je suis heureux. Simplement heureux d’être où j’en suis, et mon amour pour le basket grandit de jour en jour, d’année en année. »
Ce qui évolue aussi, c’est la qualité de son jeu. Depuis le All-Star game, il tourne à 19.9 points, 5.2 passes, 3.5 rebonds avec des superbes pourcentages pour un meneur : 52% aux tirs et 50% à 3-points.
De quoi envisager l’avenir avec optimisme alors qu’il a dépassé la barre des 50 matches joués pour la première fois depuis… 2011, l’année de son titre de MVP.
« Je dois être réaliste et composer avec mon passé et le présent, mais j’espère que mon avenir me permettra de tendre vers les 82 matches. »