Fin janvier, Hassan Whiteside affichait un très faible 54.2% (83 sur 153) sur la ligne des lancers-francs. Un pourcentage qui en faisait une victime de choix pour pratique le « Hack-A-Machin ».
Toutefois, depuis sa blessure en février, les choses ont changé puisque le pivot du Heat a fait grimper son pourcentage à 76.2%.
« Il a mis beaucoup de fierté dans son travail. Il a passé tellement de temps à travailler ses lancers cet été, » raconte son coach, Erik Spoelstra, Palm Beach Post. « Je pense que les deux ou trois premiers mois, son problème était mental, mais il a trouvé un moyen d’être à l’aise. Ce que je veux le voir faire, c’est garder cette même routine même s’il en manque ou qu’il traverse des périodes plus creuses. »
Outre l’aspect mental, Whiteside a également changé sa façon de travailler. Plutôt que d’enchaîner les lancers, le pivot du Heat a travaillé… son jump shot depuis la ligne. La mécanique n’est pas la même, puisque le joueur saute quand il shoote, mais apparemment, cela a fonctionné.
« Au départ, quand il a fait ça, tout le monde s’est dit qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez lui, » raconte Dwyane Wade. « Pourquoi prends-tu des shoots depuis la ligne des lancers ? Et puis il a commencé à les mettre et à en mettre encore plus. Maintenant, tout est une question de confiance. On ne s’inquiète plus quand il se présente sur la ligne. »
Désormais, c’est plutôt aux adversaires de s’inquiéter puisque sur les 7 derniers matches, il est à 85% avec un super 34 sur 40 !