Nommé general manager des Nets en remplacement de Billy King, Sean Marks est une figure bien connue des amateurs de la NBA puisqu’avant d’assister R.C Buford, le general manager des Spurs, il a joué onze ans dans la ligue avec un titre de champion à la clé en 2005 avec San Antonio.
Et bien que Brook Lopez ne connaissait pas son parcours, le Néo-Zélandais a des fans un peu partout dans le sport professionnel américain, des Spurs jusqu’aux… Yankees, l’une des deux équipes pros de baseball à New York.
Le general manager de l’équipe MLB l’a même recommandé à Brooklyn.
« C’était une décision facile à faire au sujet de Sean Marks, » a confié Brian Cashman, le cerveau de l’équipe, au New York Post. « Nous avons développé une bonne relation. Il était clairement un diplômé de l’université Popovich, un disciple. Quel atout ! Un atout que les Nets ont été suffisamment intelligents de recruter. Notre coach psychologique et moi avons récemment passé deux jours à San Antonio. Nous étions avec Pop, R.C Buford, Sean Marks et leur équipe analytique. Nous avons eu la chance de regarder l’échauffement aux tirs, un match et Sean est l’un de ceux avec qui j’ai passé beaucoup de temps et nous avons noué des liens. C’est un individu particulièrement impressionnant (…) Dès que j’ai vu que son nom avait fuité dans la presse parmi les candidats au poste, j’ai envoyé un message au président des Nets Brett Yormark pour lui dire qu’il ne pouvait pas trouver un meilleur gars. »
« On pouvait voir qu’il y avait quelque chose de spécial en lui »
Entre équipes new yorkaises, on se soutient et cette déclaration de Brian Cashman, loin d’être inconnu et notamment élu dirigeant de l’année en 2009 en MLB, en dit long sur les qualités de Sean Marks.
« Je suis parti de là-bas en pensant que ce personnage aurait du succès. Je le choisirais dans mon équipe. Il est extrêmement intelligent, c’est un leader bienveillant. On pouvait voir qu’il y avait quelque chose de spécial en lui et peu de temps après, les Nets frappent à sa porte. Il y aurait probablement eu d’autres appels pour lui par la suite. »
Cette admiration de Brian Cashman pour Sean Marks est aussi une marque de reconnaissance pour les Spurs, puisque ce n’est pas anodin si la franchise la plus mythique du baseball est allée prendre des conseils auprès des Spurs.
« Je voulais avoir un regard sur la culture des Spurs, sur la manière dont ils gèrent leurs affaires. Nous voulons en apprendre autant que possible sur la manière dont les programmes victorieux fonctionnent, comment ils interagissent entre eux, comment ils prospectent, comment ils gèrent les rééducations, les entraînements et comment ils partagent leur philosophie entre eux, la modernisent et la préservent en harmonie. »
Si Brian Cashman a utilisé l’expression « Université Popovich », ce n’est sans doute pas une coïncidence : les Spurs font école, c’est le cas parmi leurs concurrents en NBA et leurs préceptes vont même bien au-delà de la seule balle orange.