À moins de deux mois des playoffs, chaque match devient déterminant, d’autant plus lorsque la première moitié de saison n’a pas permis de jouir d’une marge suffisante. C’est le cas de Houston, dont la place en playoffs est loin d’être garantie. Néanmoins, cette nuit, James Harden a permis à son équipe d’éviter une nouvelle désillusion face aux Pelicans.
Avec 39 points, 12 rebonds, 7 passes et 4 interceptions, dont une vraiment décisive pour Patrick Beverley à trois-points à moins d’une minute de la conclusion, l’arrière des Rockets a porté son équipe tout au long de la rencontre.
Du déchet mais de la lucidité au meilleur moment
Malgré une soirée difficile à longue distance (1/8), il a aussi pris ses responsabilités, notamment à 1 minute 30 de la fin du match où il a eu la lucidité de ne pas insister à trois-points et de préférer une pénétration réussie pour prendre l’avantage. Évidemment, cette débauche d’énergie et ce monopole sur le jeu de son équipe amènent du déchet, à l’image de ses huit balles perdues mais Houston vit et meurt par son arrière, et cette nuit, ce dernier a fait face à l’adversité.
Avec cette victoire, les Rockets sont à un match de l’équilibre avant de se déplacer à Chicago et si la forme n’y était pas cette nuit, c’est bien le résultat qui importe. Or, sans James Harden, Houston n’aurait sans doute pas pu l’emporter.
« Même si nos shoots ne sont pas tombés, nous nous sommes toujours reposés sur notre défense et c’est ce qui nous a offert la victoire, » a t-il déclaré à l’issue de la rencontre.
Cette même défense qui a fait défaut à l’équipe texane cette saison. Si Houston se met en ordre de marche de ce côté du terrain, alors James Harden n’aura peut-être plus autant besoin de s’employer pour gagner.