Andre Miller, un vétéran chevronné de plus aux Spurs

Un peu à la surprise générale, San Antonio a libéré Ray McCallum pour engager Andre Miller, lui-même coupé par les Wolves. Timide mais relativement bon lors de ses brèves apparitions sous l’uniforme texan, le premier ne doit pas voir dans ce mouvement un désaveu. Les Spurs avaient simplement besoin d’un autre profil.

« Je crois qu’il y a toujours une bonne opportunité de développement à venir pour Ray, » a assuré R.C Buford, le general manager de l’équipe, au San Antonio Express-News. « À l’approche des playoffs, les besoins de ce groupe se révèlent différents. Andre Miller nous apporte de l’expérience pour les playoffs. Il y aura certains matchups qui ne seront pas les meilleurs pour Tony (Parker) et Patty (Mills) et peut-être qu’il sera un meilleur choix. »

Déjà apprécié de LaMarcus Aldridge à Portland

Du haut de ses 17 saisons, le 8e choix de la draft 1999 affiche 1 291 matchs de saison régulière au compteur, 63 en playoffs. Celui qui affiche le plus gros total de passes en carrière parmi les joueurs en activité présente des atouts que ne possédait pas Ray McCallum : l’expérience, une excellente lecture du jeu et des fondamentaux irréprochables. Sa venue devrait également aider un peu plus l’intégration de LaMarcus Aldridge, allègrement nourri des caviars du garçon à Portland entre 2009 et 2011.

« C’est un joueur intelligent, avec du savoir-faire, » a confirmé l’ailier-fort. « Il rend la vie de tout le monde plus facile. J’ai adoré jouer avec lui à Portland. »

Seule ombre au tableau, Andre Miller n’a passé qu’une seule fois le premier tour des playoffs en carrière mais le reste de l’équipe a suffisamment de campagnes de post-saison à son actif pour compenser cette lacune, d’autant que le principal bénéfice de l’arrivée d’Andre Miller est peut-être à retrouver en dehors des terrains.

« Nous devions trouver quelqu’un qui permette à Tim de se sentir jeune, » plaisante R.C. Buford.

Avec Andre Miller dans l’effectif, de 37 jours l’aîné de Tim Duncan, les Spurs disposent désormais des deux joueurs les plus âgés de la ligue. À San Antonio, les papys font toujours de la résistance.