Nouveau recordman du nombre de matchs consécutifs avec au moins un tir à trois points réussi, Stephen Curry a fait les choses en grand face au Magic. Le MVP en titre a littéralement enchanté le public floridien avec 51 points au final, et des paniers longue distance plus spectaculaires les uns que les autres.
Dans une nouvelle démonstration de finesse, Curry a cloué le bec aux récentes critiques d’Oscar Robertson qui expliquait dernièrement qu’il fallait « faire monter les défenses plus tôt » pour contrer l’insolente adresse du meneur de Golden State.
« J’ai entendu dire qu’il faut réduire la distance quand on défend sur lui. Eh bien, si vous faites ça, vous tombez directement dans le piège qu’on vous tend, » explique Brandon Payne, le préparateur physique de Curry, sur ESPN. « On veut que le défenseur soit très proche de lui parce que ça va ouvrir des possibilités vers le cercle quand il joue depuis la tête de raquette. Dire qu’on peut complètement l’éteindre en jouant plus physique sur lui, je ne pense pas que ce soit vrai. Il a trop d’armes différentes dans son arsenal. »
Victor Oladipo s’est ainsi donné beaucoup de mal à courir partout, dans le short de Steph Curry, pour un résultat plutôt édifiant. Non seulement il a encaissé 51 pions, mais il n’a pas pesé offensivement avec 5/16 aux tirs, preuve de sa fatigue..
Pas de solution aisée
Défendre trop proche de Stephen Curry, c’est dédoubler sa capacité de création offensive. C’est ainsi lui donner la possibilité de partir en ligne de fond pour un panier facile ou s’exposer à un dribble croisé qui pourrait bien vous laisser sur votre séant. Qui s’y frotte s’y pique !
« La force qu’il a acquise lui permet de s’éloigner de plus en plus du cercle sans avoir à changer sa mécanique de tir. Il est capable de se créer une position de tir quand il veut, tout en s’éloignant de la pression défensive, » ajoute Payne.
Et, comme sur son tir au buzzer du troisième quart le prouve, Stephen Curry peut effectivement planter de n’importe où, à n’importe quel moment. Dangereux de très loin comme de près, Stephen Curry interroge les légendes qui, elles non plus, ne saisissent pas encore l’intégralité de la révolution lancée par cet assassin au visage enfantin.
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