Course au playoffs : le Jazz résiste aux 42 points de James Harden

Lorsque le 8e se déplace chez le 9e, il règne forcément une atmosphère de playoffs, et cette nuit, face aux Rockets, Utah (28v-28d) a repris cette fameuse 8e place s’imposant 117-114 après prolongation face à un rival direct qui repasse dans le négatif (28v-29d). Malgré un James Harden chaud comme la braise, auteur de 42 points, le Jazz a parfaitement courbé l’échine avant de s’imposer derrière un solide Derrick Favors (19 points, 12 rebonds) et un Rodney Hood clutch (18 points).

Le Jazz bien en place

Dès le premier quart, le Jazz prend l’avantage. Patrick Beverley, avec deux interceptions, donnait pourtant le bon ton pour ses Rockets. Mais le nouveau venu, Shelvin Mack, et Gordon Hayward vont remettre de l’ordre dans la maison côté Utah. Sur un panier en pénétration de Derrick Favors, le Jazz prend 9 points d’avance. James Harden réduit bientôt la distance mais Houston manque de liant face à Utah. Trevor Booker fait son entrée, remarquée, avec deux énormes dunks. Utah s’envole à nouveau, et avec un dernier tir primé finit la période avec +11 (34-23).

Contents de faire leur match de traînards, les Rockets restent tapis dans l’ombre. James Harden maintient son équipe à distance, avec un bon Trevor Ariza également. Mais l’assurance est loin d’être du tous risques pour les texans qui traversent une période de 3 minutes sans le moindre panier en fin de deuxième quart. Le Jazz reprend alors 10 points d’avance, avec un Booker toujours aussi bondissant. Mais Harden veille encore au grain. Avec 18 points à la pause, le barbu porte son équipe et lui permet de rester à portée de fusil à la pause (56-51).

Dwight Howard imite Mutombo

C’est au tour d’Utah de manquer de carburant offensif au retour des vestiaires. A l’image de Rudy Gobert qui se fait bâcher par Dwight Howard (qui nous sort un finger swag tout sourire derrière), le Jazz n’y arrive pas offensivement. Pendant quasiment cinq minutes, les hommes de Quin Snyder ne plantent pas le moindre panier. Houston ne se fait pas prier pour faire un rapproché. Mieux encore, sur un trois points de Josh Smith, les Rockets sont passés devant. Opportunistes, les coéquipiers de Clint Capela, qui fait une entrée productive, gardent même la tête avant la dernière ligne droite (83-79). En chemin, le Jazz a perdu son réalisme du début de match.

Trey Burke remet Utah dans la bonne direction en début de quatrième quart. Le match devient de plus en plus haché. On avait vu du Hack-a-Dwight plus tôt, mais là ce sont simplement deux équipes qui n’hésitent plus à faire faute. Ce même Dwight semble condamner les Rockets dans la dernière minute du temps réglementaire, en venant contrer illégalement un tir de Favors. Utah compte alors 4 points d’avance à 20 secondes de la fin. Harden inscrit un panier rapide mais c’est bien ce vieux Jason Terry qui rentre le tir du héros, à trois points dans le coin, pour égaliser. Hayward (qui a raté un lancer) gère aussi mal la dernière possession. Direction prolongation !

Big Shot Rod

Dans la période supplémentaire, le Jazz frappe en premier mais les Rockets répondent encore présents. Ariza puis Beverley ramènent de fait le score à égalité à 112 partout. Le sort de ce match n’est toujours pas décidé quand Rodney Hood se transforme en « big shot Rod » avec un trois points massif (et massue) en fin de possession. Harden marque encore mais Favors assure aussi au rebond offensif en face. Il reste 12 secondes, ça va encore se jouer sur un détail. Et de fait, Ariza puis surtout Terry tentent à trois points pour égaliser, mais ça ne rentre pas. Utah s’en sort avec une victoire aux forceps (117-114).

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