Les Wolves n’avaient plus battu les Clippers depuis 14 matches et un succès le 5 mars 2012. Cette série, la plus longue de la ligue, a pris fin grâce notamment au talent d’un homme : Andrew Wiggins.
Le jeune arrière-ailier de Minnesota a particulièrement apprécié la Californie puisqu’il a scoré 31 points, le lendemain de ses 30 points face aux Lakers. Sans envie ni grande intensité, Chris Paul et compagnie s’inclinent 108-102.
Les Wolves allaient-ils montrer des signes de fatigue après la défaite de la veille face aux Lakers et s’écrouler face à une équipe des Clippers en pleine bourre ? La question méritait d’être posée, mais rapidement, les joueurs de Sam Mitchell ont répondu en entrant parfaitement dans la rencontre. Et notamment Andrew Wiggins. Encore sur son nuage après son duel avec Kobe Bryant, le Canadien a porté son équipe, rien forcé et montré une sobriété d’une efficacité impressionnante. Avec lui, c’est toute l’équipe qui joue son basket et ne perd pas de ballon (27-27).
De bien tristes Clippers
La machine des Clippers est rouillée. Elle ne démarre pas. Austin Rivers est même expulsé après avoir pris deux fautes techniques après une faute non sifflée (selon lui) et une contestation. Un signe de nervosité inhabituel alors que la rencontre est d’un calme plat. Il suffit simplement de l’emballer pour faire craquer les Wolves. Los Angeles n’y arrive pas et face aux 21 points de Wiggins à la pause, ne peut que constater que le match pourrait s’avérer plus compliqué que prévu (55-53).
Surtout que Karl-Anthony Towns avait rejoint les vestiaires avec un vilain 0/5 au shoot et aucun point marqué. Le numéro un de la Draft 2015 se réveille et marque 13 pts à 5/6 au shoot dans le seul troisième quart-temps. Sous son impulsion, les Wolves inflige un 14-0 aux Clippers. Grâce à quelques shoots primés, ces derniers reviennent (74-76). Les Californiens vont réussir sur quelques actions à apporter un peu de folie, à forcer le public à donner de la voix mais durant de trop courts instants. Pour conserver son avance à l’entame des 3 dernières minutes, Sam Mitchell tente un « Hack-a-Jordan » pendant une minute mais le pivot se montre adroit sur la ligne des lancers-francs.
Wiggins en mode Kobe
Éteint depuis le milieu du troisieme quart-temps, c’est Wiggins (31 pts à 12/21 au shoot) qui va inscrire le panier décisif sur un fadeway typiquement Kobesque. Ensuite, des faits de jeu vont empoisonner les joueurs de Doc Rivers : Wesley Johnson fait une faute bête à 37 secondes de la fin, sur Ricky Rubio qui remonte le ballon. Chris Paul prend une faute technique (sévère) alors qu’il effectue une prise à deux sur le meneur de Minnesota. Enfin, à 20 secondes du terme, J.J Redick se dribble sur le pied et envoie le ballon en tribune. Ce n’était pas la soirée des Clippers.
Défaite donc logique, 102-108, pour des joueurs californiens décevants face à une des pires formations de la ligue alors qu’ils restaient sur 4 succès de rang. Place désormais à un road-trip de quatre matches à l’Est avant le All-Star Game.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.