San Antonio se venge sur Houston : + 31 !

Quarante-huit heures après une grosse défaite face à Golden State, San Antonio s’est remis en ordre de marche à domicile avec une victoire très facile face à Houston, 130-99. Avec 25 points et 10 rebonds, sans forcer, LaMarcus Aldridge finit meilleur marqueur mais c’est bien une partition collective que les hommes de Gregg Popovich ont jouée : 15 pts et 7 pds pour Tony Parker en 23 minutes, 18 pts en 28 minutes pour Kawhi Leonard, 18 pts, 6 rbds et 3 ints pour Danny Green.

Il n’y avait tout simplement pas grand chose à faire ce soir, même si Houston est loin d’avoir joué avec l’intensité suffisante.

Houston coupé dans son élan par le « hacking » des Spurs

Le match se déroule sur un rythme haletant et les deux équipes se répondent avec réussite. James Harden s’insère avec aisance dans la défense adverse alors que Dwight Howard fait un bon début de match sous les panneaux.

En face, Tony Parker s’attache à mettre de la vitesse et fait mal. Toujours très rapide, le Français s’illustre par ses contre-attaques menées en coast-to-coast et il démontre qu’il est toujours l’un des meilleurs finisseurs sur jeu rapide. Néanmoins, sans Tim Duncan, les Spurs pêchent en défense avec un accès au panier bien trop simple et des aides inexistantes : il faut attendre le retour de Danny Green et Boris Diaw sur le terrain pour retrouver une plus grande vigilance.

L’arrière-shooteur fait d’ailleurs du bien avec son adresse à trois-points et Houston commence à suffoquer, guère aidé par le Hack-a-Capela dont est victime le Suisse. San Antonio pousse le vice à le faire avant… une remise en jeu, ce qui est normalement synonyme d’une technique mais les arbitres en décident autrement. Les Rockets perdent le rythme et l’écart commence à se creuser, 35-29. Les Spurs ne livrent pas leur plus beau jeu mais le principal n’est pas là.

Tony Parker excellent, LaMarcus Aldridge et Kawhi Leonard injouables

La troupe de Gregg Popovich ne perd pas la main lors du deuxième quart-temps, d’autant que le peu de défense des Rockets s’effondre totalement. Patty Mills puis Tony Parker créent des décalages à foison pour Danny Green inarrêtable, et il n’y a bien que Pat Beverley pour amener un peu de rythme et de répondant, bien que cela reste très limité.

Pour ne rien gâcher, Kawhi Leonard profite lui-aussi des ouvertures du meneur français et de son coéquipier argentin et comme il est également en réussite, l’écart monte vite, très vite en faveur de San Antonio. James Harden ne trouve pas la solution et Dwight Howard n’obtient pas un ballon. LaMarcus Aldridge sanctionne également et le public du AT&T peut aller chercher son hot-dog sereinement, porté par les 20 points d’avance de son équipe (69-49).

Le troisième quart-temps confirme la domination des Spurs et si la défense n’était pas des plus rigoureuses en première période, cette fois l’engagement des hommes de Gregg Popovich est bien plus conséquent. Forcément, l’avance de San Antonio continue de grimper dans le sillage d’un Tony Parker, excellent dans sa gestion du match.

Un match plié depuis longtemps

Le Français appuie et met Kyle Anderson dans le rythme, tandis que Kawhi Leonard et LaMarcus Aldridge continuent leur festival, l’un en périphérie, l’autre poste bas. De son côté, David West excelle dans son rôle d’aiguilleur. Pour Houston, le problème est insoluble et lorsque Danny Green vient inscrire son sixième trois-points de la soirée pour prendre 30 points d’avance, les Rockets prennent un gros coup au moral. James Harden met bien ses points mais son influence est nulle. À sa décharge, il n’est pas le seul.

Avec une telle avance, les remplaçants des Spurs se relâchent inévitablement et Houston revient à… 24 points, ce qui provoque l’ire de Gregg Popovich. Après le temps-mort, San Antonio se remet en selle dans le sillage de Ray McCallum.

C’est une longue période de garbage time qui se profile, ce qui permet à Rasual Butler de se dégourdir les jambes alors que Jason Terry en profite pour se lancer dans un concours à trois-points. Le public, lui, est déjà parti depuis un petit quart d’heure pour éviter les bouchons. Le DJ joue « The War on Drugs » et San Antonio s’impose pour la 25e fois de suite à domicile avec son plus gros total de points inscrits cette saison.

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