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Luke Walton, né pour coacher

luke-waltonHead coach intérimaire, Luke Walton fait cette saison bien mieux que ça puisqu’il est à la tête du meilleur bilan de l’histoire après 35 matches (33v-2d). Jeté dans le grand bain après seulement un an chez les Warriors, Walton, c’est d’abord un sacré pedigree.

Fiston d’une légende du basket, ball boy à UCLA pour John Wooden (et papa), Walton est passé par Arizona sous la houlette de Lute Olson avant de côtoyer Phil Jackson chez les Lakers puis Steve Kerr aux Warriors. 

Dans le basket depuis sa naissance

Après une ultime saison de joueur chez les Cavs, son unique infidélité aux Lakers, Walton a profité du lockout pour aller se tester au coaching en D-League, chez les D-Fenders de Los Angeles. Alternant les tâches subalternes sur le banc, la transition s’est faite rapidement pour Walton après la fin de sa carrière de joueur.

Un an après ses débuts en D-League, Walton a effectivement atterri à Golden State pour enseigner l’attaque en triangle aux Warriors. Steve Kerr, un ancien d’Arizona également, a été particulièrement sensible au parcours suivi par son futur assistant.

De fait, dès 2007, dans sa rubrique sur Yahoo, Kerr, alors fraîchement retiré des parquets, nomme déjà Walton (aux côtés de Bryant, O’Neal, Duncan et Nash) parmi les joueurs avec lesquels il aimerait jouer.

« Il a un feeling pour le jeu que très peu de joueurs ont dans la ligue. Il joue de la bonne manière. »

La suite de l’histoire, on la connaît. Pour sa première année en tant qu’assistant, Walton fait partie de la superbe équipe des Warriors qui dégage tout sur son passage, derrière leur freluquet meneur MVP, Stephen Curry. Pour le futur retraité Kobe Bryant, cette trajectoire de carrière n’est pas surprenante.

« J’avais l’habitude de l’embêter quand on jouait ensemble en lui disant qu’il allait être meilleur entraîneur que joueur. Je m’amusais tout le temps à le chambrer. Il n’y croyait pas à l’époque parce qu’il n’avait pas encore chopé le virus du coaching. Mais je pouvais l’imaginer. C’était juste une question de temps. »

Et encore… Entre l’annonce officielle de sa retraite sportive à la fin de la saison 2013 et son premier titre NBA en tant qu’assistant, Walton n’a pas perdu de temps. Et cette saison, il est même devenu head coach, presque par accident. Mais sans en avoir connu !

« C’est quand même beaucoup mieux de rendre la voiture sans avoir pris de carton. »

Walton voit triple sur les mouvements de ballon

Steve Kerr est de fait annoncé sur le retour. Il a fait partie du road trip texan récemment, mais il n’est pas encore officiellement revenu aux affaires. Du coup, Walton continue d’assurer l’intérim.

« Phil [Jackson] avait l’habitude de dire que le coaching staff doit donner l’exemple pour les joueurs. Il ne faut jamais trop s’enflammer ni trop baisser la tête. Il faut donner le ton pour être dans ce contrôle parce que c’est là qu’on prend les meilleures décisions sur le terrain. C’est ainsi un effort concerté de ne pas laisser ni la frustration, ni l’excitation gagner quand on joue. »

Elève studieux du « Zen Master », Walton a parfaitement retenu les leçons de l’ancien gourou des Lakers, désormais à la tête des Knicks. Selon Kobe Bryant, il aurait même une longueur d’avance sur ses contemporains. Tombé dans la marmite quand il était marmot, Luke Walton a baigné dans le basket toute sa vie… et il voit triple !

« Il est très intelligent. Il a toujours vu le jeu en combinaisons et en séquences. Ça me fait doucement marrer parce qu’il voit tout en triple. La plupart des entraîneurs voient par combinaisons de deux, mais lui, c’est en trois. Cette passe amène cette autre qui va s’avérer être la passe décisive. Je me souviens de discussions dans les vestiaires qu’on avait tout les deux. »

Ancien joueur, Walton a également pour lui la compréhension (récente) de ce qu’attendent ses Warriors de leur coach. Ainsi, il ne veut pas les assommer d’informations ou les tenir par la main. Au contraire, et dans la veine de Phil Jackson et ensuite de Steve Kerr, il veut laisser les joueurs se sortir par eux mêmes de certains situations inconfortables.

« Quand je jouais, j’étais à l’aise pour dire tout ce que je pensais, parce que j’étais sur le terrain à faire tout ce que je pouvais et j’avais ce lien. » se souvient-il pour le Mercury News. « En tant que coach, il s’agit davantage de choisir le bon équilibre entre délivrer un message et laisser les gars trouver les solutions entre eux. Quand on parle tout le temps, les joueurs arrêtent d’écouter de toute façon. »

Intérimaire à l’heure de ces lignes, bientôt de retour à son poste d’assistant, Luke Walton a en tout cas été l’homme de la situation pour tenir à flot la machine de guerre des Warriors. Parfait relais de Steve Kerr, et parfaitement dans l’air du temps en ce qui concerne ses techniques de coaching, Walton a tout simplement permis à Golden State de réaliser le meilleur départ de l’histoire de la NBA, après 35 matchs.

Si les coéquipiers de Stephen Curry se connaissent déjà sur le bout des ongles et leur alchimie n’est plus à prouver, cela n’en reste pas moins une superbe prouesse. Qui devrait permettre à Luke Walton de trouver un poste de head coach à plus ou moins court terme…

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