Lance Thomas, le bon soldat des Knicks

Derek Fisher, le coach des Knicks, cherche encore l’équilibre au sein de son banc mais il y a un joueur dont le temps de jeu reste constant dans la rotation : Lance Thomas. L’ailier new yorkais est l’un des chouchous de Fisher et il réalise une saison très solide avec 8.4 points et 2.0 rebonds en 20 minutes en moyenne. Originaire de Brooklyn, Thomas pourrait décrocher un joli contrat l’été prochain.

Bourreau de travail, il passé l’été dernier à travailler son jump shot et son tir à 3-points avec 500 ou 600 tirs chaque jour. Résultat : 41.5% de moyenne aux tirs longue distance cette saison alors qu’il n’avait marqué que 7 paniers primés depuis le début de sa carrière en NBA. Il a aussi gagné 15 kg de muscle pendant l’intersaison et n’a pas compter les heures passées en salle de musculation. C’est donc un joueur transformé qui est arrivé au training camp et qui a séduit le staff par ses qualités de défenseur et son nouveau shoot.

« Je me sens dans la meilleure forme de toute ma carrière, » déclare Thomas au New York Post. « Le fait d’être plus costaud m’aide beaucoup défensivement. Mes stats ne le montrent peut-être pas mais je suis plus efficace pour bloquer les joueurs adverses et permettre à nos arrières de prendre des rebonds. Je me sens plus fort sans éprouver de la fatigue. Je me donne à fond en défense mais garde suffisamment  d’énergie pour l’attaque. »

Arrivé il y a presque un an lors du transfert en triangle ayant conduit J.R. Smith et Iman Shumpert vers Cleveland, Thomas n’était alors qu’un simple faire-valoir, coupé même dans la foulée par les Knicks avant de revenir via un contrat de 10 jours. Que de chemin parcouru depuis. Capable de défendre sur les cinq positions, il a aujourd’hui gagné le respect de tous à New York, et son coach ne peut plus se passer de lui.

« Les coachs aiment beaucoup les joueurs qui ne sont peut-être pas les plus talentueux ou affichent de grosses statistiques mais qui font des choses sur le terrain que les coaches apprécient, » explique Fisher. « C’est important pour moi. Quand j’évalue la performance d’un joueur, je ne regarde pas l’adresse ou les points marqués mais l’engagement et l’implication sur les détails que l’on ne voit pas sur la feuille de stats. »