Les conseils de Gregg Popovich à Mike Malone pour être un bon coach

L’actuel coach des Nuggets n’a jamais travaillé aux Spurs et pourtant, lui aussi a été formé, d’une certaine façon, à l’école Gregg Popovich.

Les deux hommes se sont ainsi rencontrés au milieu des années 2000 et Gregg Popovich a tant apprécié le jeune assistant coach des Knicks de l’époque que lorsque celui-ci a été remercié, c’est lui qui a convaincu Mike Brown, qui venait d’être engagé par les Cavs, de le prendre comme assistant. Malone y restera tout au long de l’ère Brown, jusqu’en 2010.

Beaucoup de dureté… mais aussi de l’amour

Il passera ensuite par New Orleans, un an, puis rejoindra Golden State pour deux ans où il sera élu, en 2012, meilleur coach assistant par les GM de la ligue. Un an après, en 2013, il décide de tenter sa chance comme « head coach » et c’est une nouvelle fois Gregg Popovich qui appuiera sa candidature auprès de Sacramento, où il restera un peu plus d’un an avant de se faite licencier injustement en décembre 2014.

Désormais coach des Nuggets, Mike Malone retrouvait cette nuit son bienfaiteur puisque Denver affrontait San Antonio. L’occasion pour l’intéressé de rendre hommage à son mentor et de révéler quelques uns de ses précieux conseils.

« Quand j’ai eu le poste à Sacramento, il m’a dit d’être vrai avec moi-même. Les gens penseront toujours qu’on ne peut pas coacher les joueurs en NBA ou qu’on ne peut pas s’en prendre à eux. Pourtant, il y a plein d’exemples où Pop s’est acharné sur ses joueurs. Souvenez-vous par exemple de Tony Parker lors de sa première année. Rien n’était facile pour lui. Mais comme Pop me l’a dit, il faut être soi, ne pas hésiter à leur tomber dessus, à les coacher, mais aussi à leur faire savoir qu’on les aime et qu’on se préoccupe d’eux. Là, ils seront prêts à se laisser coacher durement. S’il n’y a que de la sévérité, mais pas d’amour derrière, les joueurs te tourneront le dos. »

Très apprécié de ses joueurs à Sacramento, notamment de DeMarcus Cousins, Mike Malone semble l’être aussi à Denver et ça se voit dans les résultats puisqu’on ne s’attendait pas à voir Denver huitième à l’Ouest après douze matches. Comme quoi, la méthode Gregg Popovich s’exporte aussi bien que le vin qu’il apprécie tant.