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Pourquoi les Wolves sont sur la bonne voie

wolvesAvec quatre succès en dix matchs, Minnesota affiche un bilan perfectible mais aussi prometteur. Endeuillée par le décès de Flip Saunders, l’équipe ne s’est pas démobilisée lors du début de la saison. Elle reste malheureusement sur quatre revers consécutifs, une période qui correspond à l’absence de Ricky Rubio. Avec 115.5 points concédés sur 100 possessions depuis la blessure de l’Espagnol, les Wolves sont bons derniers de la ligue. Avec lui, les Wolves encaissaient 93.2 points sur 100 possessions (5e). Dans ce contexte, les signes prometteurs sont donc bel et bien là : le groupe peut espérer renouer avec une dynamique plus positive au retour du meneur, peut-être dès ce soir face au Heat.

Globalement, depuis le début de saison, les Wolves surprennent avec leur mix de jeunesse et d’expérience.

« Entre des joueurs qui préfèrent jouer moins et gagner, et des joueurs qui préfèrent perdre et jouer plus, nous voulons les joueurs qui préfèrent gagner, » explique Milt Newton, General Manager des Timberwolves, à ESPN. « Et à l’heure actuelle, nous avons certains de ses joueurs. Regardez nos jeunes, ils sont talentueux mais ils ont aussi des mentors pour leur montrer la voie. Et c’est très important. »

L’expérience de trois vétérans chevronnés en guise d’encadrement

Âgés tous deux de 39 ans, Kevin Garnett et Andre Miller sont les joueurs les plus vieux de la ligue avec Tim Duncan. Accompagnés de Tayshaun Prince, ils cumulent 52 saisons et près de 120 000 minutes sur un parquet NBA, sans oublier deux titres NBA. Avec ses vétérans, Minnesota dispose enfin d’un encadrement en mesure d’enseigner une éthique de travail et les clefs du succès. À titre d’exemple, le Star Tribune rapporte qu’après l’entraînement d’hier, Kevin Garnett a pris une heure pour donner des conseils à Zach LaVine et Nemanja Bjelica au sujet de la défense sur le pick-and-roll.

« Il fait ça tout le temps, » a expliqué Zach LaVine. « Mais c’était encore plus intense aujourd’hui. C’était bien. Il est d’une telle aide en défense, il a tellement de connaissances. C’est une chance de l’avoir à nos côtés. »

Ces gestes peuvent paraître anodins, mais ils ne constituent pourtant pas une règle en NBA. Les entraînements sont moins fréquents et moins intenses qu’en Europe en raison du rythme infernal de la saison. À l’étape professionnelle, les équipes n’ont pas forcément de temps à consacrer à la formation des jeunes.

C’est pourquoi la présence des vétérans est un apport inestimable pour Andrew Wiggins, Zach LaVine, Shabazz Muhammad, Tyus Jones ou encore Karl-Anthony Towns, d’autant que leur talent est immense.

Karl-Anthony Towns déjà prêt

Avec 15.5 points à 48.8% (90.9% aux lancers-francs), 10.2 rebonds et 2.2 contres par match, le n°1 de la dernière draft réalise un début de saison impressionnant. Après dix matchs, ses standards sont dans la lignée de l’élite à son poste. Ainsi, seuls six rookies dans l’histoire sont parvenus avant lui à compiler au moins 15 points, 10 rebonds et 2 contres de moyenne par rencontre*.

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Son omniprésence dans le jeu des Wolves, son influence défensive, ses bonnes mains et son timing offensif font déjà de lui un joueur unique. Les Wolves sont tombés sur une perle rare et son potentiel est encore loin d’être atteint. Sa présence constitue déjà une plus-value conséquente pour le groupe.

« Désormais, quand mon adversaire direct va au panier, je suis rassuré par la présence de KAT, » confie Ricky Rubio à ESPN.

Andrew Wiggins paré pour prendre les rênes

Quant à Andrew Wiggins, il a rapidement dissipé son début de saison difficile. Évidemment très touché par la mort de son entraîneur, le Canadien s’est vite remobilisé. Plus agressif, l’ailier prend désormais l’initiative en attaque à l’image de son été sous ses couleurs nationales. Malgré un temps de jeu en légère baisse de deux minutes, il prend 3.5 tirs de plus par rencontre. Lors de la dernière victoire de l’équipe face aux Hawks, c’est lui qui est allé consolider l’écart en fin de rencontre. Progressivement, le joueur timide se mue en scoreur.

« Ce que j’ai vu, c’est une superstar qui voulait tuer le match à sa manière, » a déclaré Karl-Anthony Towns au Washington Post au sujet de son coéquipier après ce succès.

Selon Ricky Rubio, le n°1 de la draft 2014 prend désormais la mesure de ses responsabilités.

« Il grandit. Je pense qu’il a retenu la leçon de l’an passé avec seulement 16 victoires. Même s’il a été élu rookie de l’année, il n’était pas satisfait. »

Avec ses deux premiers choix de la draft, Minnesota commence à envisager l’avenir avec sérénité. Ainsi, la franchise se présente sous un jour ambitieux. Impatients, Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns rêvent déjà des sommets.

« Avec Andrew, on parle de titres, » a confié Towns à NBA.com. « On parle vraiment de gros objectifs (…) Cela n’a pas d’importance si les gens ne croient pas en nous. Nous jouons chaque soir en croyant en nos objectifs. Nous pensons pouvoir accomplir quelque chose. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus important, tant que nous commençons à les réaliser. »

Si le titre est pour l’heure hors de portée, cette confiance trouve sa légitimité dans les premiers progrès de ces jeunes. Ricky Rubio, Zach LaVine, Nemanja Bjelica, Karl-Anthony Towns, Andrew Wiggins et Tyus Jones ont leurs plus belles années devant eux et les Wolves ont un noyau sur lequel s’appuyer pour la décennie à venir.

Un échange imminent ?

Néanmoins, la progression à vitesse grand V des éléments les plus prometteurs a un coût humain. Gorgui Dieng, Shabazz Muhammad et Adriean Payne ne peuvent pas s’épanouir en raison d’un temps de jeu restreint. À l’aube de l’inflation du salary cap et de la fin de leurs contrats rookie (tous free agents en 2017), ces joueurs souhaiteront probablement trouver un contexte plus favorable à titre individuel. Cette réserve, les dirigeants pourraient donc bien s’en servir comme monnaie d’échange pour apporter une nouvelle pièce de valeur.

« Nous ne voulons pas briser notre noyau de jeunes. Si nous faisons quelque chose, ce sera pour un échange dans lequel la majorité des jeunes reste et l’on obtient un vétéran encore en pleine fleur de l’âge en mesure de progresser avec le groupe » confie le general manager.

Une démarche qui pourrait s’accélérer avec le retour attendu de Nikola Pekovic. En l’état, le processus de reconstruction de la franchise n’est donc probablement pas encore terminé mais après dix ans de galère après l’ère Kevin Garnett, l’espoir renaît enfin dans le Minnesota.

* Ce classement ne prend en compte que les rookies post-1973, année de l’apparition du contre dans les statistiques.

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