Bradley Beal s’épanouit comme « go to guy » de Washington

Les fans des Wizards avaient quitté un excellent Bradley Beal en playoffs l’an dernier, et à leur plus grande joie, l’arrière de D.C. est reparti sur les mêmes bases en ce mois de novembre. Une nouvelle fois capital face aux Spurs, celui qui entre dans sa dernière année de contrat a réellement franchi un cap, et pas seulement dans les chiffres.

Il ne reste même pas huit secondes à jouer. Tony Parker vient de remettre les deux équipes dos à dos, et les Wizards disposent de la balle de match. Le cuir arrive entre les mains de John Wall, qui trouve un Bradley Beal démarqué. Une feinte, un step back, et l’ancien Gator donne la victoire aux Wizards.

« De tous les tirs que j’ai pris, c’est celui que j’ai le mieux senti » avoue-t-il. « Tout était en rythme. John (Wall) m’avait dit avant l’action « sois prêt, car dès que t’auras reçu l’écran, tu seras ouvert. »

Le meneur de Washington avait raison. Grâce à sa passe décisive et au tir de son alter ego, les Wizards mettent un terme à une série de 17 défaites consécutives face à San Antonio. Dans une soirée parfaite, Bradley Beal compile 25 points, mais il s’est surtout imposé comme le « go to guy » de cette jeune équipe.

Paul Pierce parti, les tirs importants, c’est pour lui

Face aux Bucks, c’est déjà lui qui avait permis aux siens de l’emporter avec 14 points dans le dernier quart-temps, alors que les sorciers étaient mal en point. Contre les Texans, il s’est chargé lui-même de crucifier les coéquipiers de Tim Duncan à la sirène. Le constat est simple : c’est à Bradley Beal que reviennent les tirs décisifs maintenant que Paul Pierce est parti.

« J’imagine que je suis en train de m’imposer » explique l’intéressé. « C’est juste que j’ai confiance en moi, que le coach a confiance en moi et mes coéquipiers également. Ils estiment que je suis capable d’endosser le rôle de celui qui prend les tirs importants et qui les rentre. »

Et ils auraient tort de penser le contraire. C’est Beal en tête qu’il a commencé sa saison : 25.3 points, 4.5 rebonds et des pourcentages records pour sa jeune carrière (47.5% et 46.5% à trois points). C’est d’ailleurs le premier Wizard à compiler plus de 100 points en 4 matches depuis Gilbert Arenas (en 2006 et 2009).

Interrogé sur la performance de son joueur après la rencontre face à San Antonio, Randy Wittman a fait dans le sobre, mais efficace.

« En ce moment, il joue à un très haut niveau » a résumé le coach des Wizards.

Si Bradley Beal continue sur sa lancée, les propositions des Wizards devraient être juteuses l’été prochain. Pour l’heure, les Wizards sont au repos ce soir, avant d’affronter les Celtics dans le Massachusetts vendredi.

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