Dallas : John Jenkins en quête de temps de jeu

En provenance d’Atlanta, John Jenkins est l’une des recrues estivales de Dallas. À 24 ans, le 23e choix de la draft 2012 vient renforcer un poste d’arrière délaissé par Monta Ellis, mais renouvelé par l’arrivée de Wesley Matthews. Son objectif sera donc de faire souffler l’ancien Blazer et selon ses dires, Mark Cuban compte bien sur lui pour faire parler son adresse.

« Il m’a simplement dit de mettre les paniers. C’est ce que je fais de mieux, et c’est ce que je vais faire. » dit-il au Atlanta Journal-Constitution.

« La première fois que je suis sorti du banc, c’était en NBA »

Même si l’arrière sortira du banc, il devrait fouler le terrain plus souvent qu’aux Hawks. Le joueur n’a ainsi pris part qu’à 98 matches en trois saisons, et seulement 37 sur les deux dernières. Il espère donc contribuer plus fréquemment qu’en Georgie, même s’il est conscient de devoir mériter son temps de jeu.

« La première fois que j’ai dû m’asseoir sur le banc était en NBA. » poursuit-il. « Comme Kyle Korver me l’a dit, j’ai dû apprendre à être extrêmement efficace pendant les trois minutes où je foulais le terrain. J’ai eu du mal à saisir au début, j’ai vraiment galéré. Je pense que la saison dernière était la meilleure en terme d’adaptation à ce niveau. La confiance est tellement importante. Dans mon cas, je peux rester sur le banc pendant deux semaines, puis jouer un match. Il faut être prêt. Il faut l’être physiquement, mentalement. Les gens ne comprennent pas à quel point c’est compliqué… Cela m’a préparé pour ce qui m’attend. »

Après avoir appris d’excellents joueurs, tels que Kyle Korver qu’il considère comme le meilleur shooteur actuel, John Jenkins se sent en effet prêt à s’émanciper.

« Je me sens bien au sujet de cette opportunité. Je pense que j’avais besoin d’un nouveau départ et les Mavericks me l’offrent. J’ai attendu plus longtemps que je ne l’avais prévu, aussi dingue que cela puisse paraître, mais cela valait le coup d’aller dans cette équipe, compte tenu de leur intérêt pour moi. Cela fait du bien d’être désiré, de jouer et de faire partie du projet de cette équipe. »

Le joueur sera néanmoins en compétition avec Justin Anderson, espoir très attendu. Ce dernier sera capable d’évoluer au relais de Wesley Matthews et de Chandler Parsons. La compétition pour le temps de jeu sera rude mais John Jenkins a souvent fait preuve d’une grande fiabilité derrière l’arc (37.5% à trois-points en carrière). Dans un rôle d’expert, il pourrait bien être utile à l’équipe texane.